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"Ta femme on va la baiser": un homme tabassé et menacé par des policiers du 19ème arrondissement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Streetpress révélait la semaine dernière une nouvelle affaire de violence policière. En voiture avec sa petite amie, Wissem, que les policiers auraient confondu avec un autre homme, raconte s’être fait arrêté puis brutalement tabassé par des policiers dans le 19e arrondissement, lui fracturant le nez et le plancher orbital.

Crédits photo : AFP
C’est une nouvelle affaire glaçante de violences policières que révèle. Le 27 août dernier entre 21h30 et 22h, un couple se fait arrêter par une voiture de police, manquant de leur rentrer dedans. Ne comprenant pas que les policiers viennent les arrêter, Wissem les interpelle. Immédiatement, les policiers lui demandent de « fermer sa gueule », et de sortir du véhicule. Alors qu’il obtempère, le policier procédant à sa fouille lui palpe violemment les testicules. Wissem réagit, les policiers l’insultent, l’étranglent et l’embarquent.
Dans la voiture, les policiers multiplient les provocations : « ta femme, on va la baiser », « Tes enfants, ça va être des merdes comme toi et on va s’en occuper comme toi. » Au commissariat du 19ème arrondissement, Wissem est tabassé par les policiers, au niveau du visage, du ventre, ainsi que des parties intimes. Streetpress ayant eu accès aux comptes-rendus d’examens de la victime, rédigés le lendemain de son agression, montre que celui-ci a subi un traumatisme crânien, une fracture du nez, ainsi qu’une fracture de la paroi interne et du plancher de l’orbite, se voyant remettre 10 jours d’ITT sous réserve de complications.
Bien que la préfecture ait transmise à l’IGPN la plainte de Wissem pour violences par personnes dépositaire de l’autorité publique, il est peu probable que ces policiers soient, un jour, inquiétés. D’ailleurs, ces derniers ont également déposé plainte pour « violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique » ainsi que pour « outrage et rébellion ». Une manière de se défendre en blâmant la victime. En outre, comme le raconte Wissem, les policiers ont fait pression sur lui. « Quand je suis sorti de l’hôpital et que j’ai été ramené en garde à vue au commissariat du 19ème arrondissement, l’OPJ (officier de police judiciaire) m’a intimidé », le menaçant de « s’occuper de lui » si sa compagne rendait publique la vidéo de l’agression que celle-ci a réalisée.
Le commissariat du 19e arrondissement a déjà été mis en cause lors de plusieurs affaires, notamment d’actes de tortures et d’insultes racistes mais aussi de viol d’un jeune homme durant sa garde à vue. Cette affaire, qui n’aboutira sûrement jamais à une condamnation des policiers, montre une nouvelle fois l’impunité dont ceux-ci jouissent, dans le 19ème comme ailleurs.




