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    Jadot défend la répression coloniale en Guadeloupe

    Guadeloupe jadot

    Lien publiée le 23 novembre 2021

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Yannick Jadot défend la répression coloniale en Guadeloupe (revolutionpermanente.fr)

    Depuis la semaine dernière, l’État déploie une intense répression contre les mobilisations en Guadeloupe avec couvre-feu, envoi du RAID et du GIGN et interpellations. Interrogé sur la situation, Yannick Jadot a expliqué trouver « normal que l'État engage des forces pour tenter de rétablir la paix », soutenant ainsi la répression coloniale à l’œuvre.

    Depuis la semaine dernière, l’État français tente de réprimer les mobilisations en cours depuis lundi en Guadeloupe. Après que le Préfet de Guadeloupe ait décrété un couvre-feu vendredi dernier entre 18h et 5h du matin, Gérald Darmanin annonçait samedi l’envoi d’agents du RAID et du GIGN. Une répression profondément coloniale qui vise à étouffer les revendications légitimes du mouvement.

    Interrogé sur LCI dimanche sur les révoltes et la réponse de l’Etat, Yannick Jadot, candidat écologiste à l’élection présidentielle a expliqué : « Je condamne toutes les violences, et notamment les destructions de magasins, de bâtiments publics, de logements [...] Il est normal que l’État engage des forces pour tenter de rétablir la paix. » Un discours qui défend ouvertement l’offensive répressive de l’Etat français contre les guadeloupéennes et les guadeloupéens mobilisés

    En prenant une telle position, Yannick Jadot envoie à nouveau des gages de sa responsabilité vis-à-vis des institutions, dans la lignée de sa condamnation des « black bloc » lors des manifestations contre la Loi sécurité globalesa participation à la manifestation des syndicats policiers ou de ses déclarations aux universités d’été du MEDEF où le candidat avait défendu le « capitalisme européen » devant un parterre de patrons. Une attitude qui rappelle à quel point EELV, qui cherche parfois à se repeindre en force progressiste, se situe du côté du système en place et de ses institutions les plus réactionnaires.