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300 personnes réunies au meeting de soutien aux sans-facs de Nanterre

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Lien publiée le 25 novembre 2021

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Communiqué 300 personnes réunies au meeting de soutien aux sans-facs de Nanterre ! Après presqu’un mois d’occupation des bâtiments de la Présidence, il est temps maintenant que M. Gervais-Lambony accepte de négocier !

Hier, mardi 23 novembre, près de 300 personnes se sont rassemblées dans l’amphithéâtre C1 de l’Université Paris-Nanterre, lors d’un meeting de soutien à la lutte des sans-fac, qui occupent les bureaux de la présidence depuis 4 semaines, organisé par les signataires de la Tribune de Libération. Étudiants, syndicalistes, universitaires, personnalités politiques, ont rappelé pendant qu’étudier est un droit et non un privilège, et que la présidence de l’université doit prendre ses responsabilités et inscrire les sans-facs restants.

Sont intervenus lors du meeting : Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, Willy Pelletier, sociologue et membre de la Fondation Copernic, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, Elsa Faucillon, députée du Parti Communiste Français, , Xavier Mathieu, ex porte parole de la CGT Continental, Armelle Pertus, professeure des écoles à Gennevillier, Gael Quirante, secrétaire départementale de Solidaires 92, Fatima Benomar, militante féministe, Saphia Aït Ouarabi, vice-présidente de SOS Racisme, Jules Siran, SUD Education, Catherine, déléguée syndicale CGT PPG Bezon, Djaffar Razkallah, CGT TUI, Roxane et Alexandra, de l’Assemblée Générale des sans-facs, Jean Grimal, Union Départementale CGT 92, Christophe Mileschi, enseignant à Nanterre, François Béchieau, Secrétaire national du Mouvement des Progressistes, Tristan Peglion, Génération.s, Philippe Bouriachi, conseiller régionale EELV, Rodrigo Arenas, ex-président de la FCPE.

Tous les intervenants ont insisté sur le fait que la pénurie budgétaire ne peut pas être un argument pour refuser les 61 sans-facs, et qu’il est inconcevable d’opposer le droit d’étudier et les conditions de travail du personnel. Elsa Faucillon : “Je ne comprends pas pourquoi on pourrait opposer la bataille contre la sélection avec les moyens nécessaires pour des places à l’université et des postes d’enseignants à l’université”. Olivier  Besancenot : “Y’en a qui nous diront que […] dans un système de pénurie budgétaire c’est toujours sur les mêmes facultés que ça retombe, le surplus, le trop d’effectif [….] le problème c’est qu’on ne pourra jamais supporter, d’un point de vue éthique, d’un point de vue moral, qu’un seul ou une seule étudiante de ce pays reste sur le carreaux au nom de cette politique au chantage ! Le débat il ne pourra jamais être comptable ! » FrédéricLordon : « A Nanterre, il ne s’agit pas que de Nanterre, on y résiste à une entreprise générale de démolition ». « Ce que vous dites ici depuis presque un mois, c’est que les sans-facs doivent devenir des avec-facs, mais aussi que tous les autres sans […] doivent retrouver ce qui leur revient !” Eric Coquerel : “Il y a une règle numéro un, tout bachelier en France doit avoir le droit d’accéder aux études de son choix, dans l’université de son choix. [….] Il faut donner des moyens aux universités” ; Jules Siran de SUD éducation : “Ce n’est pas en refusant tout compromis, en refusant tout dialogue et en bafouant le libre exercice des libertés syndicales que le président mettra un terme à votre lutte!”

  

© Hermann Click / Hans Lucas

M. Gervais-Lambony refuse d’entamer des négociations avec les sans-facs. Ces derniers ont fait à la Présidence une proposition de compromis consistant à inscrire, sur les 61 sans-facs, 40 à Nanterre et le reste dans d’autres établissements d’Île-de-France. Les sans-facs ont proposé à la Présidence de se rencontrer cette semaine, sans réponse.

Les intervenants et organisateurs ont pris la décision de poursuivre leur soutien, en organisant de futures actions en soutien et amplifier la pression sur l’université. .Cela commence par un nouveau rassemblement de soutien est organisé ce vendredi 26 novembre, à 19h, devant le bâtiment Grappin.

 

© Hermann Click / Hans Lucas

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