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Bordeaux en luttes en crise : placardisation, démission de Boudinet, Poutou sommé de s’expliquer
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
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Déçu par la politique, l’ex-gilet jaune quitte ses fonctions dans un contexte de tensions internes, dont sa consœur Myriam Eckert se dit la victime
Figure du mouvement des gilets jaune, blessé à Bordeaux lors de la manifestation du 8 décembre 2018 (il avait eu la main arrachée en saisissant une grenade), Antoine Boudinet va quitter ses fonctions d’élu au conseil municipal de Bordeaux. Il y avait fait son entrée en 2020 sous la bannière de Bordeaux en luttes, avec Philippe Poutou comme figure de proue. Il y a quelques semaines, Antoine Boudinet avait fait part à « Sud Ouest » de sa déception en tant qu’élu. Estimant que « tout est verrouillé », il évoquait l’idée de ne pas aller au bout de son mandat.
Sa consœur placardisée
La cause de sa démission est aussi liée à la situation de Myriam Eckert, qui était en 4e position sur la liste Bordeaux en luttes. Devenue collaboratrice du groupe à la mairie, cette dernière dit avoir été placardisée depuis le mois de septembre par les élus de son propre groupe. Avec pour objectif de la pousser à la démission. Estimant sa consœur injustement mise à l’écart, Antoine Boudinet quitte la scène.
Ce qui a pour effet de faire monter Myriam Eckert au conseil municipal, où elle va siéger à sa place. Elle sera au sein du groupe Bordeaux en luttes, aux côtés de Philippe Poutou et Évelyne Cervantes-Descubes, avec qui elle dit n’avoir « plus aucunes relations ». Myriam Eckert leur reproche aussi de s’être éloignés de l’assemblée générale du collectif. Bonne ambiance en perspective.
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Antoine Boudinet, le Gilet jaune du conseil municipal de Bordeaux, démissionne (francebleu.fr)
La collaboratrice du groupe Bordeaux en Lutte au conseil municipal de Bordeaux estime avoir été "mise au placard" par les trois élus, dont Philippe Poutou. Une situation qui provoque la démission d'Antoine Boudinet.
C'est un communiqué du collectif Bordeaux en Luttes qui retrace les faits. Le groupe avait obtenu trois élus en 2020 lors des élections municipales à Bordeaux : Philippe Poutou, aujourd'hui engagé dans une nouvelle campagne présidentielle pour le NPA, l'insoumise Evelyne Cervantes-Descubes et le Gilet jaune Antoine Boudinet, dont la main avait été arrachée lors d'une manifestation à Bordeaux.
"Placardisée"... et nouvelle conseillère municipale
Au cœur du problème se trouve Myriam Eckert. 4e sur la liste Bordeaux en Luttes, elle a été engagée comme collaboratrice du groupe à la mairie. Mais, au fil du temps, elle estime avoir été "placardisée", n'étant plus tenue au courant des changements de lieu de réunion, n'ayant plus de réelle mission à accomplir de la part des trois élus. Une situation évoquée la semaine passée lors de l'assemblée générale du collectif Bordeaux en Luttes. Et reconnue par l'un des trois élus Antoine Boudinet qui, estimant que cela allait à l'encontre des ses principes, a choisi de quitter son poste de conseiller municipal de Bordeaux. Ironie du sort, il sera remplacé lors du prochain conseil de février par Myriam Eckert, sa suivante sur la liste.
Signe qu'il y a de la friture sur la ligne au sein de Bordeaux en Luttes, le collectif a demandé à Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes de venir s'expliquer. "S’ils étaient confirmés, la contradiction entre ces agissements et les valeurs qui ont prévalu à la constitution de notre liste aux élections municipales de 2020 et dans lesquelles se sont reconnus 6000 électeurs et électrices serait telle que nous ne pourrions les cautionner", affirme le communiqué.
Sollicité, Philippe Poutou préfère laisser passer le temps des fêtes et ne pas "étaler la rupture au sein de Bordeaux en Luttes" pendant cette période de vacances. Il annonce une conférence de presse à la rentrée de janvier.
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Dans un communiqué publié ce mardi 21 décembre, le collectif Bordeaux en luttes a annoncé la démission d’Antoine Boudinet, élu au conseil municipal. Une démission qui intervient suite à des tensions internes après la « placardisation » de Myriam Eckert, attachée du groupe. Quatrième sur la liste, celle-ci se retrouve alors sur les bancs de l’opposition à Bordeaux.
Gilet jaune devenu conseiller municipal, Antoine Boudinet quitte son poste d’élu à la mairie de Bordeaux. Depuis 2020, il siégeait au sein du groupe Bordeaux en Luttes aux côtés de Philippe Poutou et d’Evelyne Cervantes-Descubes.
Dans un récent entretien accordé à Rue89 Bordeaux, Antoine Boudinet confiait déjà ne pas « être sûr de faire tout le mandat ». C’est huit jours plus tard, lors d’une assemblée générale du collectif Bordeaux en Luttes, jeudi 16 décembre 2021, que l’élu a annoncé sa démission. Cette décision propulse Myriam Eckert, quatrième de la liste de Bordeaux en luttes, sur les bancs du conseil municipal.
L’explication de ce départ est donnée dans un communiqué publié ce mardi 21 décembre : la « placardisation » de l’attachée du groupe… Myriam Eckert, situation qui serait allé « à l’encontre des convictions » d’Antoine Boudinet.
« Méthodes dégueulasses »
« Cette placardisation a été perçue au travers de déplacements des lieux des réunions de travail sans l’en informer, de l’absence de missions et de tâches » détaille le communiqué. Dans un post Facebook, Myriam Eckert évoque des « méthodes dégueulasses de management » :
« Cette situation fait que j’étais en arrêt maladie depuis près de deux mois pour ”symptômes dépressifs sévères”, me laissant tout d’abord complètement sidérée. »
Toujours selon ce communiqué signé des deux attachés du groupe Bordeaux en luttes, Nordine Raymond et Myriam Eckert, mais envoyé par d’autres membres du collectif Bordeaux en luttes, une « commission de médiation interne avait été saisie début octobre ». Celle-ci n’a visiblement abouti à rien.
« Les trois élu.e.s ont alors refusé de rencontrer cette commission et ont adressé fin octobre une lettre ouverte à Myriam et à tous les adhérents de Bordeaux en Luttes dans laquelle ils expliquent ne plus vouloir ni pouvoir travailler avec elle », affirme le communiqué.
Parmi ces élus figurait donc Antoine Boudinet, qui considère « rétrospectivement » avoir été associé à cette « mise à l’écart (…) malgré ses propres convictions ».
Les élus doivent « revenir devant le collectif »
« S’ils étaient confirmés, la contradiction entre ces agissements et les valeurs qui ont prévalu à la constitution de notre liste aux élections municipales de 2020 et dans lesquelles se sont reconnu.e.s 6000 électeurs et électrices serait telle que nous ne pourrions les cautionner », préviennent sans plus de précision Bordeaux en luttes.
L’Assemblée Générale du collectif demande aux deux autres élus du groupe, Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes, de « revenir devant le collectif – ce qu’ils ont négligé de faire depuis trop longtemps – et de répondre aux sollicitations de la commission de médiation ».
Avec des conseillers municipaux en conflit ouvert, la crise ne fait sans doute que démarrer au sein de Bordeaux en luttes, coalition de membres du NPA, de la France insoumise et de membres de la société civile. Sollicité par Rue89 Bordeaux, Philippe Poutou a fait savoir qu’une conférence de presse sera donnée en janvier pour « pour expliquer et pour la suite ».