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75% de grévistes et la moitié des écoles fermées jeudi, prévoit le premier syndicat du primaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La grève contre le protocole sanitaire dans l'Éducation nationale, jeudi, devrait être suivie par 75% des enseignants du premier degré, selon les prévisions publiée ce mardi par le SNUipp-FSU, le premier syndicat du primaire.

La grève contre le protocole sanitaire dans l'Éducation nationale, après-demain, devrait être suivie par 75% des enseignants du premier degré, selon les prévisions du SNUipp-FSU, le premier syndicat du primaire. Toujours selon ce dernier, "plus de la moitié des écoles" devraient être fermées. "Cette mobilisation historique par son ampleur sur ces vingt dernières années n'est pas 'une grève contre le virus' mais illustre le ras-le-bol grandissant dans les écoles", écrit le syndicat dans un communiqué. Le Snuipp-FSU dénonce "des conditions de travail qui se dégradent" et "les mensonges permanents du ministre de l'Éducation", Jean-Michel Blanquer. En Seine-Saint-Denis, le Snuipp-FSU prévoit même que 80% des enseignants du premier degré seront grévistes.
Pour tenter d'apaiser la colère, le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi soir une "simplification" du protocole sanitaire à l'école. Les enfants cas contact n'ont plus besoin de faire trois tests, dont un PCR ou antigénique. Trois autotests suffisent désormais pour réintégrer la classe.
"Ce n'est pas l'école qui est ouverte mais une forme de garderie"
"Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles mais de plus il désorganise complètement l'école. Ainsi, contrairement aux affirmations gouvernementales répétées, ce n'est pas l'école qui est ouverte mais une forme de 'garderie'", dénonce le Snuipp-FSU. Selon le syndicat, "dans les conditions actuelles, les élèves ne peuvent pas apprendre correctement, leur nombre étant très fluctuant et l'enseignement hybride entre présentiel et distanciel impossible à mettre en œuvre".
Le Snuipp-FSU pointe aussi "le non remplacement des enseignants et enseignantes malades qui devient intenable". Ainsi, il dit qu'il "mettra tout en œuvre pour que le gouvernement entende enfin la colère des personnels. Après le 13 janvier, si besoin, il proposera de nouvelles mobilisations unitaires face au mépris gouvernemental, pour la sécurité sanitaire de l'école et le nécessaire recrutement de personnels".
"Cette colère des personnels n'est pas un épiphénomène conjoncturel mais prend racine à la fois dans l'incapacité doublée d'incompétence à gérer la crise sanitaire à l'école et aussi plus globalement dans la politique éducative conduite depuis cinq ans qui abîme l'école et méprise les personnels", assure le syndicat.
10.400 classes fermées
Jean Castex a fait état de 10.400 classes fermées, soit 2% des classes en primaire, mardi devant l'Assemblée nationale. Jean-Michel Blanquer a évoqué mardi matin 50.000 cas positifs cumulés sur 12 millions d'élèves.
Les syndicats enseignants (Snuipp-FSU, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Educ'action, SUD Education, FO et CFDT), qui dénoncent un protocole sanitaire "ingérable" sont soutenus par la première fédération de parents d'élèves en France, la FCPE, qui a lancé un appel à une "journée blanche" ce jeudi 13 janvier.
Un mouvement également très suivi en collège et lycée ?
Dans les collèges et lycées, le mouvement devrait également être très suivi. Mais les enseignants n'ont pas l'obligation de se déclarer grévistes 48 heures avant, il est donc plus difficile d'estimer les conséquences du mouvement.
Les chefs d'établissement, les infirmières et les médecins scolaires, les CPE, ainsi que les inspecteurs d'académie sont également appelés à la grève ce jeudi.




