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Un collège parisien en panne de chauffage faute d’investissements publics
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
On veut du chauffage ! On veut du chauffage ! » C'est une manifestation d'un nouveau genre qui a lieu dans la cour du collège Raymond Queneau, dans le 5e arrondissement de Paris. Depuis plusieurs semaines, les collégiens étudient dans le froid. Alors ce lundi 14 février, ils ont décidé de crier leur mécontentement.
En cause, une chaudière tombée définitivement en panne il y a une semaine. Mais ce n'a pas été une surprise : les bâtiments du collège sont anciens et les installations de chauffage vieillissantes. « Il y a eu déjà plusieurs coupures de chauffage et une entreprise devait déjà intervenir pendant les vacances de janvier », selon un professeur. Elle n'est jamais venue.
Avec le protocole sanitaire imposant d'ouvrir les fenêtres des salles de cours, la température est sérieusement tombée. Dans plusieurs classes de ce collège de la capitale, il ne fait pas plus de 10 degrés.
Alertes auprès du rectorat
Pour les professeurs, c'est une situation inacceptable. « Malgré les alertes, le rectorat ne bouge pas. Tant qu'ils ne sont pas contraints, ils ne feront rien, estime ce professeur. C'est le résultat d'une politique qui ne veut pas investir ».
Alors le personnel éducatif a fait bloc ce lundi 14 février : pendant une heure, les professeurs ont refusé de prendre les élèves et leur faire cours l'après-midi. La direction de l'établissement a donc appelé une nouvelle fois le rectorat qui a promis oralement qu'une entreprise allait de nouveau intervenir aux prochaines vacances. Et autorisé, en attendant, que les cours passent en distanciel dès ce mercredi 16 février. Comme ce qui a été exceptionnellement mis en place pendant la crise sanitaire. Mais de cette façon, « l'Éducation nationale ne respecte toujours pas la loi, pointe ce professeur. Et ce n'est pas audible de proposer ça à nos enfants ». Le personnel du collège Raymond Queneau dénonce l’inaction du rectorat de Paris devant la vétusté des installations et la nécessité d'investir.




