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Présidentielle: Mélenchon qualifié, Taubira et Poutou pas loin de la sortie

Lien publiée le 24 février 2022

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Présidentielle 2022 : Mélenchon qualifié, Taubira et Poutou pas loin de la sortie (marianne.net)

Présidentielle 2022 : Mélenchon qualifié, Taubira et Poutou pas loin de la sortie

Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel, Jean-Luc Mélenchon a réuni le nombre de parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. Éric Zemmour, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ne doivent plus réunir que quelques dizaines de signatures supplémentaires pour le rejoindre. Les candidatures de Christiane Taubira, Philippe Poutou et Anasse Kazib semblent compromises.

Jean-Luc Mélenchon peut souffler, il ira bien à la présidentielle. L'Insoumis a franchi la barre des 500 parrainages nécessaires pour se présenter officiellement à l'élection reine, selon la liste publiée jeudi 24 février par le Conseil constitutionnel. Il rejoint les sept autres candidats qui ont déjà atteint le minimum nécessaire pour être formellement sur la ligne de départ lors du premier tour le 10 avril : la candidate LR Valérie Pécresse caracole en tête avec 2 271 paraphes, suivie par le président Emmanuel Macron, qui n'a pas encore formalisé sa candidature, avec 1 544 parrainages, puis la socialiste Anne Hidalgo avec 1 226 parrainages, l'écologiste Yannick Jadot qui en a 615, le communiste Fabien Roussel à 593, le député Jean Lassalle parrainé par 579 élus et la candidate de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud qui en a 562.

Éric Zemmour et Marine Le Pen se rapprochent du but. Le premier en comptabilise 415, soit un de plus que la patronne du Rassemblement national. Éric Zemmour a d'ailleurs ramené 65 nouvelles signatures en deux jours là où Marine le Pen, qui a suspendu sa campagne pour se consacrer à cette tâche, n'en a gagné que 21 de plus. Nicolas Dupont-Aignan se rapproche aussi du but avec 457 signatures au compteur.

Tous les candidats doivent avoir déposé leurs parrainages le 4 mars à 18 heures au Conseil constitutionnel, soit dans huit jours. Un délai qui paraît trop court pour la queue du peloton puisse passer la ligne d'arrivée. Parmi les candidatures les plus menacées : Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, qui n'a à ce jour que 243 signatures ; le dissident du NPA et candidat de Révolution permanente Anasse Kazib, qui n'a que 130 parrainages et l'égérie de la Primaire populaire, Christiane Taubira, soutenue par 128 élus seulement.

LA « HOT-LINE » DE TAUBIRA

Tombée entre 2 et 3 % dans les intentions de vote, Christiane Taubira poursuit pourtant sa campagne. « Cette campagne a son sens, autour des grandes questions qu'elle a mises en avant : la jeunesse, l'expression démocratique et la lutte contre l'extrême droite défend auprès de l'AFP Christian Paul, ex-député socialiste et proche de la candidate. [Mais] je vois bien qu'il y a une haie à franchir ». Le socialiste assure que la « hot-line parrainages » de la candidate s'est « renforcée » avec « 150 personnes qui font du "phoning" ou vont voir les élus ».

Dernier coup dur en date : la fuite du Parti radical de Gauche, qui s'est retiré de sa campagne le 14 février dernier, évaporant son réseau de 170 promesses de signatures et son soutien financier. Guillaume Lacroix, le président du PRG, a justifié ce revirement par le fait que Christiane Taubira « est sortie du schéma de candidate du rassemblement de la gauche, pour se tourner vers un schéma de candidate de la légitimité populaire ». Or « le mandat du PRG reposait sur une démarche de rassemblement ».

Le Premier ministre Jean Castex a appelé mardi les élus à « apporter leurs parrainages » aux candidats à la présidentielle, en soulignant qu'une telle démarche « n'est pas automatiquement synonyme de soutien politique ». Près de 42 000 élus, dont 34 000 maires, peuvent accorder leur parrainage.