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Royaume-Uni: les dockers refusent de déchargerun tanker de son pétrole russe
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Royaume-Uni: les dockers refusent de décharger un tanker de son pétrole russe (bfmtv.com)
Les dockers britanniques ont refusé samedi de décharger un tanker de son pétrole russe, appelant le gouvernement à combler les "failles" du système de sanctions qui permettent aux navires sous pavillons étrangers de livrer du brut en provenance de Russie. Le pétrolier "Seacod" est actuellement amarré près de la raffinerie de Stanlow, dans le nord-ouest de l'Angleterre, et selon le syndicat Unite, sa cargaison n'est pas couverte par l'interdiction qui concerne les navires russes car il bat pavillon allemand.
Les sanctions britanniques décidées à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie interdisent à tous les navires propriété russe, ou détenus, exploités, contrôlés, enregistrés par une entité russe ou battant pavillon russe d'entrer dans les ports britanniques.
"En raison du conflit en cours en Ukraine, aucun travailleur de Unite sur le site [de Stanlow] ne déchargera de pétrole russe, quelle que soit la nationalité du navire", a déclaré la secrétaire générale du syndicat Unite, Sharon Graham, appelant le secrétaire aux Transports Grant Shapps "à combler immédiatement cette faille".
Deux autres pétroliers refoulés
Selon le syndicat Unison, deux autres pétroliers battant pavillon chypriote et transportant du gaz russe, le "Boris Vilkitsky" et le "Fedor Litke", ont été refoulés vendredi de l'île de Grain dans le Kent, dans le sud-est de l'Angleterre. "Bien qu'il semble que notre intervention ait réussi à repousser ces navires, un problème fondamental demeure", a souligné dans un communiqué Matt Lay, responsable national de l'énergie à Unison.
"Le gouvernement doit agir immédiatement pour combler la faille qui ne couvre pas l'origine de la cargaison des navires et pour empêcher les marchandises russes de continuer à arriver au Royaume-Uni sous couvert d'un autre pays", a-t-il déclaré. Le Royaume-Uni est moins dépendant des sources énergétiques russes que de nombreux autres pays européens.
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Le « Boris Vilkitsky », navire transportant du gaz liquéfié venu de Russie, qui devait initialement accoster dans le port britannique de l’île de Grain mais qui a du faire demi-tour car les dockers anglais ont refusé de décharger la cargaison pour protester contre la guerre en Ukraine, s'est finalement amarré, samedi, en France, au port de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire.
Le « Boris Vilkitsky », tanker transportant du gaz liquéfié venu de Russie, battant pavillon chypriote, refoulé vendredi de l'île de Grain (Kent, sud-est de l'Angleterre), où les dockers ont refusé de le décharger en signe de protestation contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a finalement accosté samedi après-midi, en France, au port de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
L'ONG de défense de l'environnement Greenpeace a dénoncé cet amarrage de ce méthanier estimant que « les énergies fossiles finançaient la guerre de Vladimir Poutine ».
La France ne peut pas condamner la guerre tout en laissant une compagnie française profiter de ses liens avec les oligarques russes et leur business dans les énergies fossiles
Une dizaine de militants de l'ONG, en bateau pneumatique et sur le quai, étaient présents samedi, au port de Montoir-de-Bretagne, « pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre ».
« Parti du port de Sabetta, dans l'Arctique russe, le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20% », selon Greenpeace.
« La France ne peut pas condamner la guerre en Ukraine tout en laissant une compagnie française profiter de ses liens avec les oligarques russes et leur business dans les énergies fossiles », a déclaré Hélène Bourges, responsable de la campagne énergies fossiles pour Greenpeace France, citée dans un communiqué.