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Sondage sur le vote des électeurs d’origine africaine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Pour qui les Français issus de l’immigration maghrébine et subsaharienne vont-ils voter les 10 et 24 avril prochain ? À moins de deux semaines du premier tour, découvrez les résultats de l’enquête exclusive Ifop-JA.
À moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron fait figure de favori dans tous les sondages, et la crise ukrainienne n’a fait que renforcer sa domination. Pour le deuxième tour, une réédition du scrutin de 2017 semble se dessiner, Marine Le Pen se détachant nettement de ses poursuivants directs : la candidate de la droite républicaine, Valérie Pécresse, celui de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, et le polémiste xénophobe Éric Zemmour.
Comme en 2007, Jeune Afrique a voulu savoir comment les électeurs français issus de familles maghrébines ou subsahariennes trouvent leur place et se positionnent dans ce grand exercice démocratique qu’est l’élection d’un nouveau chef de l’État. Comment ils réagissent aux discours tapageurs des deux principaux candidats d’extrême droite qui multiplient les déclarations agressives à leur encontre. Comment ils se répartissent dans un paysage politique français où les grands partis traditionnels, à gauche comme à droite, confirment leur effondrement.
Mélenchon devant Macron
Traditionnellement, les Français issus de l’immigration africaine penchent fortement à gauche. Le présent sondage le confirme, cette population plaçant l’insoumis Jean-Luc Mélenchon largement en tête des intentions de vote devant le président sortant, Emmanuel Macron. Les autres, tous les autres, restent coincés sous la barre des 10 %. Un camouflet pour les candidats des grands partis que furent Les Républicains ou le Parti socialiste, complètement démonétisés. Plus surprenant : le score pas si modeste réalisé par Éric Zemmour et, plus encore, par Marine Le Pen, qui attirent respectivement 6 % et 9 % des Français d’origine africaine. Derrière, l’écologiste Yannick Jadot échoue à percer tandis que communistes, trotskistes et souverainistes enregistrent des scores insignifiants.
Le taux d’abstention a lui aussi été évalué et les réponses des sondés font mal, avec 45 % des électeurs pensent qu’ils ne se déplaceront pas le 10 avril. Plus qu’un désintérêt pour la chose politique, c’est sans doute un malaise face à une campagne électorale polluée par des débats nauséabonds et une insatisfaction face à l’offre proposée qu’illustre ce chiffre inquiétant.






