La note de conjoncture de l'Insee publiée le 16 mars 2022 prévoyait encore une croissance de 0,3% au premier trimestre 2022 (et une baisse du pouvoir d'achat de 1,4%) : La croissance et l’inflation à l’épreuve des incertitudes géopolitiques - Note de conjoncture | Insee

Finalement, la croissance annoncée aujourd'hui par l'Insee est nulle : Le PIB marque le pas au premier trimestre 2022 (0,0 %) - Informations rapides - 111 | Insee

Pire, la France aurait évité la chute du PIB grâce à la hausse de la production stockée (qui compte dans le PIB) qui n'a pas réussi à être vendue. Sans la variation des stocks, le PIB aurait chuté de 0,4%.

Les signaux économiques sont donc au rouge : forte baisse de la consommation des ménages (-1,3%), ralentissement de l'investissement (sauf l'investissement en informatique), et forte hausse des prix. L'Insee n'a pas publié une nouvelle estimation de l'évolution du pouvoir d'achat, mais il est fort probable que la baisse soit plus forte que celle prévue en mars (-1,4%).

Les enseignements sont clairs : Macron est incapable de défendre le pouvoir d'achat des ménages, et notamment pas celui des plus modestes.