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Pour Mélenchon, les partis de gauche doivent sortir de la "culture de la défaite"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
L’entretien a des allures de rappel à l’ordre. Dans le Journal du dimanche, samedi 30 avril, Jean-Luc Mélenchon appelle les partis de gauche, avec lesquels il a engagé des négociations pour un accord aux législatives, à sortir de « la culture permanente de la défaite », regrettant qu’ils se « laissent absorber par leurs enjeux internes ». « Nous leur proposons une bataille pour gagner. C’est fédérateur, non ? Il faut qu’ils sortent de la lose » et « assument la volonté de gagner », selon lui.
Les tractations bilatérales menées par La France insoumise – très dominante à gauche avec les 21,95 % obtenus par M. Mélenchon au premier tour de la présidentielle – avec Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste, le Parti communiste français et le Nouveau Parti anticapitaliste, tous en dessous de 5 %, connaissent des accélérations et des blocages successifs depuis dix jours. Les protagonistes se sont fixés ce dimanche comme date butoir. La convention de désignation des candidats de l’Union populaire aura lieu le 7 mai.
Concernant les Verts, M. Mélenchon juge que « la proximité du congrès d’EELV et leur mode interne d’organisation compliquent la tâche. Nous participons à des réunions où ils débattent entre eux, plutôt que de se mettre d’accord avec nous ». Il dit s’étonner aussi de la réticence des écologistes à sa proposition de « désobéir » à l’Union européenne, quand les décisions de Bruxelles seraient jugées incompatibles avec le programme de la gauche :
Julien Bayou [le secrétaire national d’EELV] a écrit un bouquin sur la désobéissance européenne : qu’il ne vienne pas me dire qu’il a maintenant un problème avec ça. Quant au protectionnisme écologique de Yannick Jadot, il est impossible à appliquer dans le cadre des traités actuels. La désobéissance, ce n’est pas la sortie de l’Union.
Jean-Luc Mélenchon évoque aussi la suspension des négociations par le PS, où certains grands élus et un courant minoritaire vilipendent la recherche d’un accord avec LFI, antagoniste historique. Pour Jean-Luc Mélenchon, son score au premier tour de la présidentielle « a tranché en mettant le centre de gravité du côté de la gauche de rupture », qu’il entend incarner, et non du côté du social-libéralisme :
Qu’Olivier Faure [le premier secrétaire du PS] dise aux autres socialistes de partir s’ils ne sont pas d’accord, c’est inouï ! C’est la fin de la synthèse molle. En rompant avec le hollandisme, ils rendent possible la renaissance d’un autre PS. C’est un événement énorme.
A ses yeux, le partage des circonscriptions aux législatives n’est pas le véritable motif des difficultés des négociations. « Nous garantissons un groupe parlementaire à tout le monde. Nous avons connu des hégémonistes moins tendres », souligne-t-il, en référence à l’accusation de vouloir écraser ses partenaires qu’ont formulée des représentants de partis de gauche méfiants envers les tractations en cours.
Et de mettre en garde : « Les gens n’accepteront pas deux fois de se faire voler la victoire par ceux qui refuseront de construire cette nouvelle majorité. L’Union populaire [le rassemblement mélenchoniste] a rassemblé deux fois plus d’électeurs que l’ensemble des autres composantes de la gauche, et cinq fois plus que chacune d’entre elles (…). Les mauvais perdants seront jugés sévèrement. »




