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Résultats des élections locales en Grande-Bretagne

Royaume-Uni

Lien publiée le 13 mai 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Élections locales en Grande-Bretagne, les conservateurs reculent fortement (la-croix.com)

Les faits 

Boris Johnson a dû admettre samedi le recul du Parti conservateur lors des élections locales du 5 mai. Mais l’opposition travailliste n’a pas su profiter pleinement du désaveu frappant le premier ministre britannique.

Élections locales en Grande-Bretagne, les conservateurs reculent fortement

Le Parti conservateur a subi un revers important dans le cadre des élections locales partielles de ce jeudi 5 mai. Les résultats sont « mitigés » et « durs » pour notre parti, a déclaré le ministre de l’éducation, Nadhim Zahawi, sur la BBC. « Nous ne sommes pas complaisants », a-t-il ajouté.

Le premier ministre Boris Johnson a également reconnu que son Parti conservateur a « connu une nuit difficile dans certaines parties du pays », au cours de laquelle 22 % de ses conseillers municipaux qui se représentaient ont perdu leur siège. Le Parti travailliste mais aussi les libéraux-démocrates et les Verts ont profité du mécontentement des électeurs pour accroître leur présence locale.

Les Tories ont perdu trois de leurs fiefs historiques londoniens, Barnet, Wandsworth et Westminster, ainsi que Southampton. À chaque fois aux dépens du Labour. « Westminster et Wandsworth tiennent une place spéciale dans le folklore politique britannique et leur passage aux mains des travaillistes est extrêmement symbolique », explique Anand Menon, professeur de sciences politiques au King’s College London et directeur du centre de réflexion UK in a Changing Europe.

Boris Johnson porte une responsabilité importante dans le recul des siens. Depuis six mois, et la multiplication des révélations sur ces apéritifs et soirées « Partygate », organisées pendant les confinements dans sa résidence officielle, le premier ministre est sur la sellette. Ces élections étaient donc perçues comme un examen de passage pour déterminer l’influence de ce scandale sur la perception des électeurs, une performance désastreuse pouvant encourager ses propres députés à le renverser. Passablement agacé, le chef des conservateurs au conseil municipal de Sunderland a directement incriminé Boris Johnson : « Le meilleur moyen de relancer le Parti conservateur est de changer son dirigeant », en raison du coup porté à la « réputation du parti ».

Les électeurs ont aussi exposé leur mécontentement vis-à-vis de la politique économique du gouvernement. Pour les partisans conservateurs, Boris Johnson a trop élevé les impôts, tandis que la majorité des Britanniques estime qu’il ne les a pas assez protégés des effets de l’inflation, qui a atteint 7 % en mars. La Banque d’Angleterre estime qu’elle pourrait atteindre 10 % cet automne.

Malgré l’affaiblissement général des conservateurs, le Labour n’a progressé qu’assez modestement en dehors de Londres. Dans l’ensemble du pays, il n’a gagné « que » 10 % de conseillers supplémentaires. « Son résultat se situe entre ceux de 2018, lorsqu’il avait obtenu un nombre important de votes, et son effondrement de 2019 », poursuit Anand Menon. « Le Labour est en train de récupérer une partie de son retard. Ce n’est donc un résultat ni formidable ni catastrophique pour son dirigeant Keir Starmer. »

La plus importante progression revient en effet aux libéraux-démocrates et aux Verts. Si ces derniers ont doublé le nombre de leurs élus, les libéraux-démocrates ont gagné 28 % d’élus supplémentaires. Mais les ambitions nationales de ces deux partis demeurent mesurées en raison de la concentration de leur électorat dans les grandes villes à forte proportion de diplômés et d’étudiants. Ce qui ne leur permettra pas de gagner un nombre important de sièges à la Chambre des communes, lors des élections générales prévues en 2024.

Ce vote sanction expose avant tout la difficulté de Keir Starmer à attirer les mécontents de la politique et des agissements de Boris Johnson. Une bonne nouvelle pour celui-ci, qui était sous la menace de la révolte de ses députés.

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Que retenir des élections locales en Grande Bretagne (editoweb.eu)

Des élections locales au Royaume-Uni se sont déroulées le 5 mai 2022. Celles-ci comprenaient des élections pour tous les conseils d'arrondissement de Londres, pour toutes les autorités locales du Pays de Galles, d'Écosse et des élections locales dans certaines localités d'Angleterre.

Article et traduction Nico Maury

Que retenir des élections locales en Grande Bretagne

Les élections locales étaient organisées pour :

146 conseils municipaux, métropolitains, de district en Angleterre et à Londres
32 conseils en Écosse
22 conseils au Pays de Galles
7 maires (Angleterre)

Les conservateurs de Boris Johnson ont perdu 487 sièges par rapport à 2017 et 2018. Ils subissent une lourde défaite en lien avec les scandales du Premier ministre et sa gestion de la crise.

Du côté des travaillistes, la victoire est en demi-teinte, notamment en Angleterre. Ils ne remportent pas de victoire massive, mais un gain de 108 sièges (22 en Angleterre, 20 en Écosse et 66 au Pays de Galles).

Les Libéraux-démocrates et les Verts sont les principaux vainqueurs du scrutin avec respectivement 222 sièges et 87 sièges gagnés, dépassant ceux du Parti travailliste en Angleterre.

Du côté des partis régionaux, le Scottish National Partu (SNP - indépendantiste) continue de progresser et remporte 22 sièges en Écosse. Le Plaid Cymru (autonomiste gallois) perd 6 sièges au Pays de Galles.

Ces élections sont "une défaite des conservateurs et un échec des travaillistes" explique le Parti communiste.

"Alors que les pertes des conservateurs aux élections locales étaient plus importantes que prévu, plusieurs millions d'électeurs n'ont pas fait confiance aux travaillistes".

Le Parti communiste britannique (CPB) présentait 8 candidats dans ces élections locales. Le CPB recueille, 633 suffrages avec des bons scores à St Albans (3,2%) et Newcastle (2%).

Voici le détail :

Conseil Municipal d'Edimbourg / Leith Walk ward - Richard Charles Shillcock : 119 voix (1,1%)

Conseil Municipal de Cardiff / Cathays ward - Noah Russel : 126 voix

Conseil du district de St Albans / Spowell ward - Mark Ewington : 75 voix (3.2%)

Conseil municipal de Newcastle / Heaton ward - Steve Handford - 66 voix (2%)

Conseil municipal de Bury / Besses Ward - Dan Ross : 59 voix

Conseil municipal de Sunderland / Millfield Ward - Julio Romero : 30 voix (1,2%)

Conseil municipal de Sheffield / Shiregreen & Brightside ward - Carrie Hedderwick : 79 voix

Greenwich London Borough / Blackheath Westcombe ward - Stewart McGill : 79 voix