Les marxistes suédois disent : combattez l’OTAN – combattez l’impérialisme ! | Suède | Europe

(traduction automatique)

L’impérialisme américain est la force la plus forte sur la planète derrière l’exploitation capitaliste continue, la pauvreté et la misère. Maintenant, le gouvernement suédois a décidé qu’il était dans l’intérêt de l’impérialisme suédois de rejoindre l’alliance de guerre dirigée par les États-Unis, l’OTAN. Nous disons : Combattez l’OTAN, combattez l’impérialisme – vive la solidarité internationale de la classe ouvrière !

Il y a un peu plus de deux décennies, après le 11 septembre 2001, l’impérialisme américain a invoqué l’article 5 de la constitution de l’OTAN, le Traité de l’Atlantique Nord. Cet article stipule qu’une attaque armée contre un État membre est une attaque contre tous.

L’article a été activé pour une raison : rallier les États membres de l’OTAN à envahir l’Afghanistan. Ils ont ensuite passé 20 ans à « promouvoir la démocratie et la liberté » en rasant le pays, en ruinant des millions de vies et en laissant derrière eux un pays au bord de la dissolution et de nouveau sous l’emprise des talibans.

L’OTAN est l’organe militaire de l’impérialisme américain, et il n’est pas nécessaire de mentionner sa longue liste de crimes (de guerre). La bourgeoisie suédoise, voulant se présenter comme un défenseur de la « paix », de la « démocratie », etc., prétend bien sûr que l’OTAN est une organisation de défense. Cela n’est vrai que si vous voulez dire défendre le droit des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, etc. à assassiner, piller et voler librement partout dans le monde. Les travailleurs suédois ne seront pas plus en sécurité dans une telle alliance, bien au contraire.

Intérêts impérialistes

L’impérialisme suédois est un acteur trop petit pour pouvoir vraiment jouer un rôle significatif dans la plupart des conflits impliquant les autres puissances impérialistes. Leur rôle principal a été d’exporter une quantité considérable d’armes, dont le plus grand récepteur en 2021 était les Émirats arabes unis – et la principale victime : le peuple yéménite.

Les impérialistes suédois sont actuellement occupés à faire avancer leur intérêt pour les pays baltes. Par exemple, seules deux banques suédoises (Swedbank et SEB) possèdent aujourd’hui plus de la moitié du système bancaire. Cela les a mis en désaccord avec l’impérialisme russe plus puissant. La bourgeoisie suédoise a longtemps voulu une position plus agressive de la part de l’OTAN en Europe de l’Est et dans les pays baltes. En rejoignant officiellement l’OTAN, ils peuvent accroître leur influence sur l’alliance, pour défendre leurs investissements et leurs profits.

La Suède avait l’habitude de tenter de maintenir une façade humanitaire. Formellement neutre et apparemment un ami des petites nations opprimées, dans la pratique, il s’est fermement rangé du côté de l’OTAN et des États-Unis pendant la guerre froide. Depuis la chute de l’Union soviétique, elle s’est progressivement rapprochée de l’OTAN et a abandonné cette prétention de neutralité. En 1994, la Suède a rejoint un projet de l’OTAN sous le nom orwellien de Partenariat pour la paix. À partir de 2003, les troupes suédoises ont combattu sous la direction de l’OTAN en Afghanistan dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). En 2014, ils ont signé un protocole d’accord avec l’OTAN qui a facilité l’accueil des exercices de l’OTAN et l’utilisation de la Suède comme base pour des opérations militaires contre la Russie.

Avec l’invasion de l’Ukraine, la bourgeoisie suédoise a déclenché une avalanche de propagande pour rallier la population en faveur de l’impérialisme suédois, européen et américain. Ils ont faussement prétendu que Poutine avait l’intention d’envahir la Suède en prenant l’île de Gotland dans la mer Baltique, et d’autres fantasmes similaires. Personne ne peut prendre cela au sérieux. La Russie n’attaquerait directement la Suède que dans le cadre d’une campagne de guerre totale contre les puissances d’Europe centrale – à commencer par l’Allemagne. Tout le monde peut comprendre que Poutine n’aurait aucune chance de gagner une telle guerre. Un tel scénario est complètement exclu. L’objectif principal de cette campagne est d’effrayer les travailleurs pour qu’ils soutiennent une adhésion à l’OTAN.

Pendant des années, ils ont fabriqué des histoires paranoïaques sur des sous-marins soviétiques et plus tard russes qui auraient violé les eaux suédoises. En 2014, les observations de sous-marins russes par d’anciens militaires ont été largement diffusées par la presse bourgeoise et confirmées par l’armée suédoise comme étant exactes. Comme prévu, il a été démontré plus tard qu’il s’agissait de fabrications complètes et de mensonges. Le sous-marin présumé n’était en fait qu’un équipement météorologique défectueux, ce qui a été révélé par des sources militaires.

Trahison par les partis ouvriers

Le gouvernement social-démocrate a non seulement envoyé des armes pour aider à la guerre par procuration des impérialistes américains en Ukraine, mais a également augmenté les dépenses militaires à l’exigence de l’OTAN de 2% du PIB. Dans la pratique, la direction du parti a décidé de passer à une position ouverte en faveur de l’OTAN dans les jours qui ont suivi l’invasion de Poutine. La classe dirigeante suédoise a vu sa fenêtre d’opportunité pour se joindre. Au cours des deux dernières semaines, le parti social-démocrate a eu une série complète de « discussions » et de « débats » internes, comme celle qui a eu lieu en ligne la semaine dernière où apparemment personne n’a jugé prudent d’inviter quelqu’un qui était contre l’OTAN. C’est une parodie de la démocratie interne, où la décision avait été prise par les dirigeants de droite à l’avance.

Les opinions qui comptent vraiment pour ces dirigeants sociaux-démocrates sont celles de la classe dirigeante suédoise. En avril, il y a eu une réunion entre le gouvernement suédois, représenté par le ministre des Finances Damberg, et le président finlandais et des représentants militaires à Helsinki. A cette réunion a été invité le chef de l’une des principales familles capitalistes en Suède, Jacob Wallenberg. Incidemment, cette famille contrôle également SAAB, le plus grand exportateur suédois d’armes, et la banque SEB susmentionnée.

Les opinions qui comptent vraiment pour ces dirigeants sociaux-démocrates sont celles de la classe dirigeante suédoise / Image: WEP, Flickr

Plusieurs représentants des grandes entreprises se sont prononcés en faveur de l’adhésion à l’OTAN, et les représentants des entreprises finlandaises ont affirmé que si la Suède ne rejoignait pas l’OTAN, cela pourrait « être négatif pour attirer les investissements étrangers ». Jacob Wallenberg s’est félicité de la décision des dirigeants sociaux-démocrates en faveur de l’adhésion à l’OTAN, précisant ainsi qu’ils ont le soutien et la bénédiction de la bourgeoisie. « Les entreprises suédoises ont toujours pris une part active dans la sécurité suédoise, la défense de notre pays et la nécessité d’une collaboration avec les autres », a écrit Wallenberg dans un communiqué.

En effet, les capitalistes suédois se frottent maintenant les mains en pensant aux opportunités que cela leur ouvrira, en particulier l’industrie de l’armement. Un article paru dans le quotidien économique Dagens industri décrivait avec joie les merveilles que la guerre en Ukraine signifierait pour sa SAAB, et soulignait également tout ce qu’il était possible d’accomplir en rejoignant l’OTAN : « Une opportunité passionnante pour la SAAB est une adhésion suédoise à l’OTAN. Cela ouvrirait des marchés pour l’entreprise et faciliterait grandement la vente... SAAB devrait maintenant avoir une occasion en or d’augmenter ses prix et d’être payé davantage afin que les actionnaires en bénéficient également. »

Malheureusement, la direction du Parti de gauche a cédé à la pression bourgeoise. Il est vrai que le parti maintient formellement son opposition à l’OTAN, mais cette opposition a été faible et confuse à l’extrême. Par exemple, ils ont voté en faveur de l’augmentation du budget militaire au montant nécessaire pour demander l’adhésion à l’OTAN (2 % du PIB). Ils ont également parlé à maintes reprises de l’importance de conclure des accords défensifs avec d’autres pays et ont voté en faveur de l’envoi d’armes pour prolonger la guerre en Ukraine.

Le chef du Parti de gauche, Nooshi Dadgostar, a déclaré en avril : « Ma position est que nous sommes plus en sécurité en Suède si nous sommes en dehors de toute alliance militaire. Mais il est important que nous parvenions à un large accord. Que nous le fassions ensemble comme un seul peuple et une seule nation. Je ne suis pas souvent d’accord avec [l’ancien premier ministre conservateur] Carl Bildt, mais sur cette question, je le fais. Il y a la gauche et il y a la droite, mais l’armée suédoise est composée de Suédois ensemble. »

Une propagande nationaliste similaire fait partie intégrante de la ligne dirigeante du Parti de gauche depuis le premier jour de la guerre. À moins de leur opposition formelle à l’OTAN, ils sonnent presque exactement comme tous les autres partis et les médias: parler de la nécessité de se rassembler pour s’opposer à la « menace russe », défendre la sécurité suédoise et tout le reste. Ils ne se sont pas opposés à l’OTAN au motif qu’il s’agit d’une alliance pour les guerres impérialistes et l’exploitation. Au lieu de cela, ils se sont concentrés sur des points complètement secondaires, tels que le fait que des « nations non démocratiques » comme la Hongrie et la Turquie en sont membres, ou que Donald Trump pourrait redevenir président aux États-Unis. Cela donne de la crédibilité à la position libérale selon laquelle bombarder des civils, raser des pays entiers et commettre des crimes de guerre est fondamentalement acceptable si cela est fait par leurs propres représentants préférés tels qu’Obama ou Biden. En fin de compte, leur principale revendication n’a pas été une opposition claire à l’OTAN, mais que la question soit votée lors d’un référendum.

Cette trahison des dirigeants des principaux partis ouvriers a décapité le mouvement. Cela a donné à la classe dirigeante l’occasion idéale de formaliser sa collaboration avec l’impérialisme américain par le biais d’une adhésion à l’OTAN.

Non à l’OTAN !

Malgré une propagande de guerre implacable dans tous les médias bourgeois, environ la moitié de la population suédoise est toujours contre l’OTAN ou indécise. Cela montre un scepticisme sain à l’égard de cette organisation impérialiste dans des couches importantes de la population et de la classe ouvrière.

La gauche et le mouvement ouvrier devraient combattre l’adhésion à l’OTAN comme un outil de guerre et d’oppression. Il est éminemment clair que cela ne se produira pas avec la direction actuelle du mouvement ouvrier et des syndicats. C’est pourquoi nous devons lutter pour un mouvement ouvrier armé d’un programme révolutionnaire et véritablement internationaliste.

La véritable alternative à une adhésion à l’OTAN n’est pas de revenir à la soi-disant neutralité précédente, c’est-à-dire de construire des alliances secrètes qui, selon les capitalistes suédois, augmenteront leur part des profits impérialistes à l’échelle internationale. La véritable alternative est la lutte irréconciliable contre l’impérialisme. Cela doit être basé sur la solidarité internationale de la classe ouvrière et un programme pour la révolution socialiste mondiale.

La TMI en Suède, révolution, poursuivra notre lutte contre l’OTAN, l’impérialisme suédois et le système capitaliste. La décision de demander l’adhésion à l’OTAN révèle le caractère pourri de l’impérialisme suédois et la nécessité d’abolir le capitalisme pour garantir la paix et la sécurité de tous.

• Pas un homme, pas un sou à la machine de guerre de l’OTAN !
• A bas l’impérialisme ! A bas le capitalisme !
• Luttez pour le socialisme ! Vive la solidarité internationale de la classe ouvrière !