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Les luttes des ouvriers immigrés de 1982 à 1984

Lien publiée le 7 août 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Les luttes des ouvriers immigrés de 1982 à 1984 - Chroniques critiques (zones-subversives.com)

Des grèves éclatent dans l'automobile au début des années 1980. Elles sont portées par des ouvriers immigrés, situés au plus bas de la hiérarchie de l'usine. Ils développent des pratiques de lutte spontanées qui débordent l'encadrement syndical. Ces grèves révèlent les nouveaux enjeux qui traversent la société française.

L’image des années 1980 reste associée à une période de pacification sociale. L’effondrement de la contestation des années 1968 et la désindustrialisation semblent marquer l’achèvement des luttes ouvrières. Les conflits sociaux de 1982 à 1984 dans les usines Citroën et Talbot semblent effacés des mémoires. Des ouvriers immigrés luttent pour leurs conditions de travail, mais aussi pour la dignité.

Le début des années 1980 marque un moment charnière dans l’histoire du travail mais aussi de l’immigration. Dans de nombreuses industries, les directions d’entreprises cherchent à se débarrasser de la main-d'œuvre la moins qualifiée, notamment les ouvriers immigrés qui ont permis le développement industriel de la France après 1945. Ces conflits sociaux remettent également en cause le paternalisme autoritaire qui règne dans ces usines.

Les ouvriers immigrés impulsent de nouvelles pratiques de lutte et influencent le syndicalisme. La grève permet des formes de politisation. Ces conflits d’usine permettent également d’observer l’évolution du regard politique et idéologique sur le monde ouvrier et l’immigration dans les années 1980. Vincent Gay revient sur ce moment décisif dans son livre Pour la dignité. Ouvriers immigrés et conflits sociaux dans les années 1980.

                        9782729712389: Pour la dignité: Ouvriers immigrés et conflits sociaux dans les années 1980

Ouvriers immigrés en lutte

Le début des années 1980 reste marqué par un reflux de la contestation ouvrière et par la crise économique. Les conflits d’usine montrent le croisement de l’histoire de l’immigration avec la lutte des classes. « Alors que les études en sciences sociales sur l’immigration se sont parfois éloignées des enjeux du monde du travail, l’analyse des conflits d’usine rappelle le lien indissociable entre ces deux dimensions », souligne Vincent Gay. Dans les années 1968, des ouvriers immigrés lancent des grèves contre les cadences, mais aussi contre la direction raciste et paternaliste dans les usines.

Ces luttes s’organisent souvent de manière autonome par rapport à des directions syndicales qui défendent surtout les intérêts des travailleurs qualifiés. Ces éléments se retrouvent dans les grèves de 1982-1984, mais dans une période de crise et de baisse des effectifs dans l’industrie automobile. Une hiérarchie ethno-raciale s’observe dans les usines. Les travailleurs français sont des ouvriers qualifiés tandis que les immigrés occupent les postes les plus difficiles et restent des « OS à vie ».

Les usines demeurent fortement hiérarchisées. Les ouvriers immigrés sont maintenus dans les places les plus subalternes. L’organisation du travail impose le racisme et les discriminations qui les empêchent de grimper dans la hiérarchie et de progresser dans leur carrière. « Si l’organisation du travail en elle-même produit des discriminations, les formes de mise au travail, et donc de recrutement et d’acclimatation à l’univers usinier, ainsi que certains dispositifs d’encadrement sont également à l’origine de carrière différenciées et d’inégalités professionnelles », précise Vincent Gay.

Les entreprises françaises et l’Office national de l’immigration (ONI) recrutent directement au Maroc. Ils veulent des salariés dociles, avec une main d’œuvre qui n’a pas eu accès à l’enseignement, ni à une socialisation urbaine ou politique. Les travailleurs immigrés doivent adhérer à la CFT qui devient ensuite la CSL, un syndicat d’extrême-droite qui collabore avec la direction de l’usine. Les amicales, relais du pouvoir marocain, favorisent également la soumission des ouvriers immigrés à la direction de l’usine.

En 1981, l’arrivée de la gauche au pouvoir semble renforcer la CGT et ouvrir une fenêtre d’opportunité. Les premiers débrayages concernent les salaires et les cadences à Citroën-Aulnay. Le respect et la dignité semblent également importants pour des ouvriers qui subissent le mépris et le racisme. La grève se déclenche en avril 1982, avec une occupation des parkings de l’usine. Ce conflit local prend rapidement une dimension nationale. Cette victoire ouvrière permet une propagation de la grève à Talbot-Poissy pour obtenir les mêmes améliorations des conditions de travail.

Le 3 juin, le travail s’arrête dans l’atelier le plus important de l’usine. Mais les syndicalistes d’extrême-droite de la CSL agressent les grévistes. Ce qui permet à la direction et au gouvernement socialo-communiste d’envoyer les CRS pour mettre un terme à l’occupation de l’usine. Cette grève s’achève début juillet avec des accords qui traduisent également une victoire des revendications ouvrières. Ce conflit devient également un moment de liberté et de dignité pour des ouvriers immigrés cantonnés aux tâches les plus dures et les plus mal payées.

Conflictualités dans les usines

La grève de 1982 accentue la conflictualité à l’usine Citroën-Aulnay. De nombreux ouvriers immigrés rejoignent la CGT et la CFDT. D’autres conflits sociaux éclatent. Ensuite, de nombreux incidents s’observent. Des ouvriers refusent les cadences et se montrent moins productifs. Certains peuvent même arrêter la chaîne ou refuser de travailler. Ensuite, des malfaçons s’observent sur des voitures. Même si ces gestes ne sont pas toujours intentionnels et ne relèvent pas forcément du sabotage.

Des grèves spontanées éclatent lorsque les cadences deviennent trop dures. « Les arrêts de travail et les débrayages sont les types d’action les plus fréquents, souvent spontanés, dus à de petits groupes d’ouvriers, pour parfois s’étendre à un secteur, à une chaîne, en paralysant à certains moments un bâtiment entier », décrit Vincent Gay. Des conflits éclatent pour soutenir des ouvriers menacés de licenciement pour avoir frappé un contremaître. En février 1983, au cours d’un débrayage, plusieurs militants de la CSL sont blessés.

La direction de la CGT se pose en défenseur de l’industrie automobile française, contre la concurrence des entreprises étrangères. Ce discours nationaliste de gauche et productiviste se veut respectable. Mais, dans les usines, la CGT est associée à des ouvriers immigrés qui ne respectent pas la discipline syndicale et sont accusés de fomenter le désordre. La CGT s’inquiète de la prise d’autonomie des OS immigrés. Ensuite, le syndicat veut rassembler d’autres catégories de salariés, y compris dans la maîtrise. La direction des entreprises estime que la CGT aspire à répandre le chaos dans les usines pour obliger l’Etat à nationaliser Citroën. La CSL dénonce même la « dictature rouge » et la casse de l’industrie automobile par la CGT.

La nouvelle direction de PSA veut imposer des licenciements dans un contexte de crise économique. Une grève démarre en 1983 à Talbot-Poissy. La CGT garde le contrôle du mouvement. Un accord est trouvé entre la direction de PSA et le gouvernement pour limiter le nombre de licenciements. Mais des ouvriers refusent ce compromis. La CGT ne contrôle plus le mouvement et la conflictualité se durcit entre grévistes et non grévistes. La CSL estime que refuser cet accord risque de menacer la survie de l’usine. En janvier 1984, des affrontements violents éclatent entre la maîtrise et les ouvriers.

Les licenciements révèlent la détermination de la direction de PSA, mais aussi la faillite de la stratégie syndicale. En 1982, les grèves se sont propagées dans plusieurs usines de la région parisienne. En revanche, en 1983-1984, les grévistes sont isolés. La CGT cantonne la lutte dans l’usine plutôt que d’impulser une lutte dans les différents sites du groupe PSA. La cause des OS immigrés se retrouve isolée et sans soutien extérieur.

Avant les grèves de 1982, les syndicats ne parviennent pas à attirer les ouvriers immigrés. Durant les années 1970, des groupuscules maoïstes mais aussi le Mouvement des travailleurs arabes (MTA) parviennent à organiser les immigrés et à impulser des luttes contre le racisme. Les grèves de 1982 débouchent vers une appropriation du syndicat par les ouvriers immigrés. Ils développent de nouvelles formes d’organisation.

Les délégués de chaîne se multiplient. Cette fonction n’est pas reconnue de manière légale et officielle, contrairement aux délégués syndicaux. Sans participer aux instances représentatives du personnel, les délégués de chaîne peuvent négocier avec l’encadrement. Ils expriment les revendications des OS. « Ils incarnent alors l’expression d’un collectif ouvrier qui se construit au plus près de la base », précise Vincent Gay. Ces délégués de chaîne deviennent autonomes par rapport à la CGT. Ce qui favorise les conflits et les grèves, contrairement à l’éthique du respect du travail valorisée par la CGT.

Nouveaux enjeux

Les grévistes et la CGT insistent sur la dignité. Cette notion s’oppose à l’archaïsme et à l’autoritarisme de l’organisation de l’usine. L’exploitation apparaît particulièrement violente et humiliante. « Les témoignages des travailleurs immigrés attestent d’un fort sentiment d’indignité, qui renvoie d’abord à la condition d’OS, mais également à la nature des relations humaines, aux formes de commandement, aux attitudes de la hiérarchie ou au régime politique qui organise le quotidien dans les ateliers », indique Vincent Gay. La vie à l’usine débouche vers des vexations, des brimades et des provocations.

La dignité s’oppose au mépris des chefs. Mais cette lutte vise également à conquérir quelques parcelles de libertés, avec des temps conquis sur le rythme de la chaîne. Le philosophe Axel Honneth insiste sur le concept de reconnaissance. Par ailleurs, l’historien E. P. Thompson évoque l’économie morale, avec une communauté humaine qui repose sur un ensemble de valeurs et de traditions. La lutte permet aux ouvriers de construire un collectif. « La description d’une communauté de travail semble ici, comme dans d’autres commentaires, se construire dans la lutte et la solidarité, en se reconnaissant des intérêts communs dont la dignité est l’une des expressions », souligne Vincent Gay.

Ces grèves du début des années 1980 n’apparaissent pas uniquement comme un moment de la lutte des classes. Les ouvriers immigrés sont perçus comme étrangers à la société française. De nouvelles grilles d’analyse de ces conflits se développent. Le prisme du colonialisme compare les ouvriers à des militants anticolonialistes et leurs contremaîtres à des pieds noirs. Mais c’est surtout la focalisation sur la religion musulmane qui permet de délégitimer la lutte des ouvriers immigrés. Une nouvelle approche émerge dans les années 1980 avec les enjeux culturels et religieux qui priment sur la dimension sociale.

Les commentateurs et la direction opposent deux CGT. Le syndicat dans les usines est jugé trop combatif, mais aussi composé d’immigrés. En revanche, la direction de la CGT est considérée comme responsable, modérée et sans immigrés. « Les différenciations internes du syndicat renvoient certes à ses orientations – modérantisme ou exacerbations des conflits –, mais ces divergences recouvrent dans ces commentaires une différenciation socio-ethnique : d’un côté les immigrés, de l’autre un groupe non défini mais dont on peut penser qu’il n’est pas composé d’immigrés ; d’un côté les révoltés prenant leur revanche, de l’autre les responsables épousant les desseins industriels et commerciaux des directions des entreprise », analyse Vincent Gay. En revanche, le statut d’OS et les positions dans la hiérarchie de l’entreprise sont gommés.

Les Renseignements généraux cultivent évidemment une lecture ethno-raciale des conflits. Ils s’inquiètent d’une prise de pouvoir des immigrés dans les syndicats. Ensuite, les ouvriers sont racialisés par les médias. Le secrétaire de la CGT Citroën-Aulnay est invité en tant qu’immigré et musulman. Bien qu’il se positionne comme salarié, il est interrogé sur des sujets extérieurs au monde du travail et au syndicalisme. Pour les médias bourgeois, un ouvrier immigré ne peut pas être considéré comme un militant syndical. « Soit à cause d’une incompétence supposée, soit à cause d’une incompatibilité entre être Arabe ou musulman et être syndicaliste, soit par une incapacité à atteindre l’universel et à se poser en défenseur de tous les travailleurs », observe Vincent Gay.

La religion reste longtemps associée à la pacification de l’usine, comme le nationalisme marocain. Cependant, lorsque des revendications comme l’aménagement de l’organisation du travail pendant le ramadan rentrent dans les conflits sociaux, les ouvriers sont accusés d’être guidés par le fanatisme religieux. La peur du vert de l’Islam remplace même la peur du rouge communiste. La révolution iranienne de 1979 est même évoquée. Lorsque la lutte des classes disparaît des discours, c’est la lecture ethnique et religieuse qui devient centrale.

Lutte de l’immigration et lutte des classes

Le livre de Vincent Gay reste incontournable pour comprendre les luttes dans les usines, mais aussi l’évolution du contexte social et politique, dans les années 1980. Ses recherches se situent au croisement de l’histoire et de la sociologie. Vincent Gay montre bien l’imbrication de l’histoire ouvrière et de l’histoire de l’immigration. Il insiste bien sur l’enjeu de la lutte des classes. Au contraire, une lecture rétrospective associe les années 1980 à SOS Racisme et à son approche morale et complètement hors-sol. Vincent Gay montre bien que le racisme reste lié aux positions hiérarchiques occupées dans les entreprises et aux conflits sociaux. Son livre permet de soulever des enjeux centraux.

La critique de la domination doit s’appuyer sur l’observation de la vie quotidienne et du monde du travail. Ce qui tranche avec une vision idéologique qui considère la domination comme un rouleau-compresseur inévitable et tout-puissant, mais aussi lointain et inaccessible. Vincent Gay évoque une « domination rapprochée » qui s’ancre dans des « relations en face-à-face ». Il semble plus facile de dénoncer la finance ou les Illuminatis plutôt que son patron ou son chef. Pourtant, les relations dans l’entreprise et le monde du travail restent au cœur de la plupart des problèmes de la vie quotidienne. En plus de la question du salaire, se pose celle de la dignité et du respect. Vincent Gay insiste bien sur ces aspects concrets et immédiats contre une vision idéologique et désincarnée de la domination

Le livre de Vincent Gay permet également d’éclairer le débat sur la race et sur les questions identitaires qui monopolisent l’espace médiatique, voire même le milieu intellectuel et militant. Une lecture ethno-raciale se développe dans les années 1980. Ces grèves dans l’industrie automobile apparaissent comme un tournant. Même le Premier ministre socialiste Pierre Mauroy renvoie les ouvriers en lutte à leur identité ethnique et religieuse. Les positions sociales occupées dans l’entreprise et dans la société sont effacées au profit de l’identité religieuse. Sans prendre ouvertement position dans un débat brûlant, Vincent Gay montre que cette assignation identitaire vise à dénigrer la grève et les ouvriers immigrés en lutte. La lecture décoloniale et intersectionnelle peut ainsi apparaître comme une ironie de l’histoire. Des catégories identitaires imposées par le patronat et le gouvernement peuvent désormais être revendiquées. Il s’agit moins d’un « retournement du stigmate » que d’une domination de la lecture ethno-raciale sur la lutte des classes.

Le livre de Vincent Gay reste surtout précieux pour analyser les conflits sociaux dans les entreprises. Dans sa conclusion, il rappelle que le monde ouvrier n’a pas disparu. La lutte à PSA-Aulnay en 2013 fait resurgir toute cette longue histoire de conflits d’usine. Ces grèves qui semblent locales et sectorielles portent des perspectives plus vastes. Dans le rapport de force qui oppose les exploités aux exploiteurs, chaque lutte locale devient une expérience à soutenir et à propager. Certes, l’usine et l’entreprise n’est pas le seul espace d’organisation. L’éclatement des collectifs de travail, la multiplication des statuts et la précarisation font perdre à l’usine sa centralité. Néanmoins, les conflits du travail permettent souvent de développer des pratiques de lutte qui peuvent inspirer d’autres mouvements.

L’affirmation d’une autonomie ouvrière face aux directions syndicales reste un enjeu central. Vincent Gay montre bien les divergences entre les ouvriers et les syndicats. Il présente l’expérience originale du délégué de chaîne qui porte les revendications au plus près de la base. Cette forme d’organisation permet de construire un contre-pouvoir face au patronat et aux contremaîtres. Un collectif ouvrier peut s’opposer aux cadences mais aussi aux humiliations. A travers l’organisation collective, la peur change de camp. Ces pratiques de lutte à la base, comme celle de l’autonomie italienne, peuvent se diffuser pour imposer un climat d’insubordination, voire même pour ouvrir des perspectives révolutionnaires.

Source : Vincent Gay, Pour la dignité. Ouvriers immigrés et conflits sociaux dans les années 1980, Presses universitaires de Lyon, 2021

Extrait publié sur le site de la revue Contretemps

Extrait publié sur le site Entre les lignes entre les mots

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Pour aller plus loin :

Vidéo : DOUCE FRANCE. La Saga du Mouvement Beur, diffusé par l'agence IM'media le 8 août 2011

Radio : Jean Lebrun, Les grandes grèves de l’automobile française 1982-84, émission diffusée sur France Inter le 10 février 2015

Radio : Faire de l’histoire marxiste aujourd’hui, émission diffusée sur France Culture le 12 octobre 2017

Vincent Gay, Les ouvriers immigrés de Citroën et Talbot, publié sur le site de la revue Les Utopiques le 18 janvier 2019

Vincent Gay, Des grèves de la dignité aux luttes contre les licenciements : les travailleurs immigrés de Citroën et Talbot, 1982-1984, publié sur le site de la revue Contretemps le 3 mars 2013

Vincent Gay, Entre temps de l’inéluctable et temps du possible : les grèves de l’automobile (1981-1984), publié dans la revue Participations N° 31 en 2021

Vincent Gay, OS immigrés de Citroën et Talbot : l’insubordination en partage (1982-1984), publié dans la revue Plein droit n°106 en 2015

Articles de Vincent Gay publiés dans le portail Cairn

Nicolas Hatzfeld et Jean-Louis Loubet « Les conflits Talbot, du printemps syndical au tournant de la rigueur (1982-1984) », publié dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire no 84 en 2004

Yvan Najiels, La gauche et Talbot comme tournant politique raciste et réactionnaire, publié dans le Club de Mediapart le 5 août 2016

Frantz Durupt, L'usine PSA d'Aulnay sous influence islamiste ? Un argument qui remonte à 1983, publié dans le journal Libération le 3 janvier 2017

Daniela Cobet, "Omniprésence religieuse" à PSA-Aulnay. Le maire de Drancy souffle sur les braises de l’islamophobie, publié sur le site Révolution Permanente le 4 janvier 2017