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La Fédération CGT de l’énergie appelle à "la généralisation de la grève" en soutien aux raffineurs

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Lien publiée le 12 octobre 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

La Fédération CGT de l'énergie appelle à « la généralisation de la grève » en soutien aux raffineurs (revolutionpermanente.fr)

Face à la réquisition des grévistes d'Exxon et en soutien à la grève des raffineurs pour les salaires, la CGT des mines et de l’énergie appelle à « la généralisation de la grève ». Dans la centrale nucléaire de Gravelines, ce jeudi, la grève reconductible a été votée.

Voilà une nouvelle démonstration de soutien pour les raffineurs en grève. Après la CGT du Have et la CGT Ports et Docks de Marseille, ce mercredi 12 octobre, la FNME-CGT (Fédération nationale des mines et de l’énergie) a publié un communiqué dans lequel elle affirme son soutien total aux grévistes de chez ESSO Exxon Mobil et Total, en grève depuis respectivement plus de trois semaines et deux semaines, pour l’augmentation des salaires.

Elle dénonce largement les réquisitions appliquées par le gouvernement, désignées comme « une véritable forme de répression qui témoigne d’une volonté politique d’étouffer la grève et la mobilisation », en ajoutant que la seule réquisition acceptable reste « [celle] des profits engrangés par les patrons des groupes énergétiques ou encore les dividendes reversés à leurs actionnaires ».

La FNME-CGT rappelle le contexte inflationniste dans lequel nous nous trouvons, spécifiquement concernant l’énergie avec l’augmentation en flèche des prix du gaz et de l’électricité pendant que les salaires stagnent du côté des travailleurs. Aussi, elle appelle à « la généralisation de la grève dans les entreprises », affirmant qu’elle reste « le meilleur moyen pour peser sur chaque négociation salariale pour gagner une juste répartition des richesses ».

Une démarche salutaire, qui met en avant l’importance de la solidarité et de l’unité entre les différents secteurs du monde du travail face à la répression d’État qui cherche à casser les grèves, et qui rappelle aussi que ce n’est que par la généralisation de la lutte qu’une réelle victoire pour les salaires est possible.

Dans le nucléaire, la mobilisation pour les salaires continue

Dans le nucléaire et les IEG (Industries Electriques et Gazières) plus généralement, trois journées de grève nationale ont eu lieu depuis septembre pour les salaires, dont la dernière remonte à jeudi dernier.

Si des accords ont été signés entre les employeurs de la branche des IEG et les directions syndicales, de nouvelles négociations vont s’ouvrir à partir du 17 octobre. Ainsi « la mobilisation dans les IEG est loin d’être terminée ! » pour la FNME-CGT.

C’est dans ce contexte que plusieurs centrales nucléaires ont décidé de durcir leur grève dans le cadre de l’ouverture de travaux de maintenance. Par exemple, selon France 3 prés de 350 salariés de la centrale nucléaire de Gravelines ont voté hier le début d’une grève reconductible à partir du jeudi 13 octobre pour réclamer 5% d’augmentation de salaires, soit 200 euros. Les centrales nucléaires de Cruas, Tricastin et Bugey seraient également concernées par un mouvement de grève reconductible.

Face à l’augmentation et la crise énergétique, les raffineurs ouvrent une brèche que pourrait saisir de nombreux travailleurs qui se sont mobilisés pour la hausse des salaires ces derniers mois. Tout l’enjeu est à présent de doter ces phénomènes de grèves d’un plan de bataille d’ensemble en capacité de pouvoir coordonner ces colères.