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    Pérou : le gouvernement putschiste arrête des syndicalistes

    Pérou

    Lien publiée le 19 janvier 2023

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Pérou : le gouvernement putschiste arrête des syndicalistes - Révolution : Tendance marxiste internationale

    Nous publions ci-dessous un appel à solidarité urgent partagé par nos camarades de la TMI au Pérou.


    Le gouvernement illégitime de Dina Boluarte a proclamé l’état d’urgence dans plusieurs régions et a imposé un couvre-feu à Puno pour faire face aux mobilisations contre le coup d’Etat.

    Durant les dernières heures, son gouvernement a aussi fait arrêter 14 militants syndicaux et politiques de premier plan, notamment Henry Mena, qui est le secrétaire général du Syndicat CGTP dans la région de San Martin, ainsi que le président et 7 membres dirigeants du Front de Défense Populaire d’Ayacucho. Il tente aussi de présenter le mouvement des masses comme une association criminelle, en répandant des calomnies l’accusant de « terrorisme », de « liens avec les trafiquants de drogue » et d’ « avoir reçu des armes en provenance de Bolivie ».

    Depuis le coup d’Etat du 7 décembre contre le président Castillo, la brutale répression des forces de l’Etat a d’ores-et-déjà causé 48 morts, tués par l’armée et la police aux ordres de l’illégitime « présidente » Boluarte.

    La principale confédération syndicale du pays, la CGTP, de concert avec de nombreuses autres organisations, a appelé à une grève générale pour le 19 janvier, et des manifestants de tout le pays se rassemblent à Lima, la capitale, pour une nouvelle « marche des 4 suyos », comme celle qui a renversé le dictateur Fujimori en 2000.

    Nous appelons les syndicats, les organisations étudiantes et de jeunesse du monde entier à adopter des résolutions, organiser des rassemblements et des meetings pour condamner cette attaque contre les droits démocratiques, exiger la libération immédiate des dirigeants syndicaux et politiques arrêtés, et dénoncer le gouvernement putschiste de Dina Boluarte.