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    CGT : Martinez ne parvient pas à imposer sa candidate Marie Buisson

    CGT

    Lien publiée le 3 février 2023

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/cgt-philippe-martinez-ne-parvient-pas-a-imposer-sa-candidate-marie-buisson-1903192

    https://www.fischer02003.over-blog.com/2023/02/crise-de-la-cgt.html

    Philippe Martinez ne parvient pas à imposer sa candidate Marie Buisson

    CGT : Marie Buisson peine à s'imposer pour remplacer Philippe Martinez |  Les Echos

    Le Comité Confédéral National (CCN) de la Confédération Générale du Travail (CGT) a abordé Mercredi Premier Février 2023 la question de la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT, qui doit être actée lors du cinquante-deuxième congrès de la CGT à la fin du mois de mars 2023 à Clermont-Ferrand. Le secrétaire général de la CGT a tenté in extremis d'obtenir un vote en faveur de sa candidate, Marie Buisson, sans succès.

    Philippe Martinez a dû s'y résoudre. A la demande écrite d'une majorité de fédérations de la CGT, le CCN de la CGT, composé des secrétaires généraux des fédérations et des unions départementales de la CGT, a discuté Mercredi Premier Février 2023 de l'équipe dirigeante qui sera désignée au congrès de Clermont-Ferrand à la fin du mois de mars 2023.

    Le sujet avait été relégué par la direction confédérale Mercredi Premier Février 2023 à 21 heures pour tenter de limiter la durée des débats et de contenir la fronde contre Marie Buisson, la candidate que le secrétaire général sortant tente d'imposer pour lui succéder. Cela n'a pas fonctionné puisque la réunion s'est poursuivie jusqu’au Jeudi 2 Février 2023 à 4 heures 30 du matin.

    Durant ces six heures de discussion, les échanges ont été très violents, selon plusieurs sources. La soixantaine d'interventions se sont partagées entre ceux qui demandaient la construction d'une alternative de rassemblement à la candidature de Marie Buisson et ceux qui la défendaient, les deux camps se renvoyant la responsabilité de diviser l'organisation.

    Il y a eu parfois des interventions à contre-emploi, comme lorsque le secrétaire général de la Fédération des Cheminots, Laurent Brun, militant du Parti Communiste Français (PCF) opposé à la désignation de Marie Buisson, a expliqué en substance que le temps du centralisme démocratique où le numéro un sortant choisissait le suivant était fini. Comme d'autres représentants de fédérations, Laurent Brun a insisté sur le refus de la direction de travailler collectivement sur la future équipe dirigeante.

    Du côté des partisans de Marie Buisson, les accusations de lutte des places ont fusé, mais les interventions se sont surtout concentrées sur le fait qu'elle soit une femme. « Maintenant, le pouvoir c'est nous », aurait même affirmé une responsable d'union départementale, tandis que Catherine Perret fustigeait « ceux qui, dans les territoires, terrorisent les femmes ». Cette proche de Philippe Martinez s'est aussi dite fière d'avoir signé la pétition féminine de soutien à Marie Buisson, dont l'auteure en sous-main n'est autre que la directrice de cabinet de Philippe Martinez, qui concentre les critiques.

    A la fin de la réunion, Philippe Martinez a tenté une ultime manoeuvre. Depuis qu'il a annoncé son départ et qu’il a présenté Marie Buisson au mois de juin 2022 pour lui succéder, il s'est toujours refusé à soumettre la candidature de l'enseignante au vote du CCN avant le congrès.

    A la surprise de tous, sans que ce soit à l'ordre du jour, il a demandé dans une ultime intervention un vote pour la candidature de Marie Buisson, sans succès. Plusieurs voix se sont élevées pour refuser la méthode, pour dire qu'ils n'avaient pas de mandat de leur organisation ou simplement pour quitter la salle.

    Le leader de la CGT a-t-il tenté de tuer le match, selon l'expression d'un cégétiste ? Plus précisément, a-t-il pensé que l'enseignante réussirait l'épreuve, bien que l'équilibre des forces en cas de vote sur la base des effectifs syndiqués des uns et des autres est loin d'être acquis ? Ou bien s'agissait-il de rejeter sur ses opposants la responsabilité de la crise ouverte ?

    Les fédérations vont devoir décider si elles demandent une ultime réunion du CCN de la CGT sur la future direction. A défaut, la succession se règlera au congrès. « S'il y a des candidats, qu'ils le disent », a demandé Catherine Perret au CCN, sans avoir de réponse.

    Pour l'heure, outre Marie Buisson, seul l'ultra Olivier Mateu, secrétaire général de l’union départementale des Bouches-du-Rhône, s'est déclaré, mais sa candidature n'est a priori pas recevable et, en tout état de cause, elle ne rassemblera pas.