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7 mars : pour briser la grève, Total menace de réquisitions et fait du chantage à l’investissement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
A moins d’une semaine du début d’une grève reconductible dans les raffineries, il y a comme un début de panique du côté de la direction de TotalEnergies. Une chose est sûre, entre chantage à l’investissement et menaces de réquisitions, le bras de fer a déjà commencé.

Le 6 mars prochain sera le point de départ d’une grève reconductible dans les raffineries et plus largement dans le secteur de la pétrochimie dans son ensemble. A l’approche de la grève, la direction de TotalEnergies multiplie les signes de fébrilité … et les menaces en direction des futurs grévistes. De plus, deux raffineries sont actuellement à l’arrêt : La Mède (Bouches du Rhône) et Donges (Loire Atlantique), tandis que la raffinerie de Normandie fait face à des problèmes techniques. Une situation rendant le contexte d’autant plus explosif.
Près de Lyon, sur la raffinerie de Feyzin, le directeur du site lance le bal des hostilités. Dans une vidéo adressée aux salariés, la menace est à peine voilée. « Un arrêt des installations a été évoqué pour le 7 mars, mais un mouvement reconductible et un arrêt des expéditions entraîne un arrêt des unités. La plateforme est en difficulté. C’est à nouveau la perspective d’un mouvement long qui nous menace. Ce n’est pas ce que nous souhaitons. Dans cette hypothèse, il n’y aurait pas d’autre choix que de prendre de nouvelles dispositions ». Entre les lignes, le message est clair. Si reconductible il y a, la direction de TotalEnergies n’hésitera pas à recourir aux réquisitions, comme à l’automne dernier.
En début de semaine, David Marion, directeur de la plateforme Normandie, ajoute sa contribution à l’édifice. En cas d’arrêt du site, les investissements pour améliorer l’efficacité énergétique du site et limiter ses rejets en CO2 seraient … caduques. « Aujourd’hui, j’appelle à votre responsabilité, afin de préserver notre outil industriel qui génère beaucoup d’emploi et de fierté. Une bonne disponibilité de nos installations est nécessaire pour justifier les investissements futurs dont la plateforme a besoin, telle que notre transition énergétique » écrit-il dans un courrier envoyé aux travailleurs.
Et de poursuivre : « Ils ont appris de notre combat pour les salaires à l’automne dernier et cherchent à tuer dans l’œuf notre mobilisation. Ils veulent faire croire que ce sont les grèves qui imposent des fermetures de site et interdisent des investissement écologiques mais ils n’ont jamais eu besoin de nous pour détruire la planète et licencier des travailleurs. La seule chose qu’ils comprennent c’est le rapport de force, et c’est ce que nous allons construire ».




