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A Dijon, les syndicats annulent leur manifestation, interdite par le préfet
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le préfet de Côte-d'Or interdit une manifestation prévue ce samedi 25 mars en centre-ville, il affirme que les organisateurs ne veulent pas en modifier le parcours. Les syndicats renoncent à leur manifestation, et dénoncent "une répression qui se durcit."

Une des précédentes manifestations dans le centre-ville de Dijon (image d'illustration) © Radio France - Olivier Estran
Pas de banderoles syndicales dans les rues de Dijon ce samedi 25 mars. La mort dans l'âme, les syndicats renoncent à leur nouvelle manifestation contre la réforme des retraites dont le départ était annoncé à 15h place de la République.
La CGT, F.O, FSU et Solidaires 21 font face à une interdiction décidée par le préfet de Côte-d'Or, Franck Robine qui s'explique dans le communiqué suivant :
"Une déclaration de manifestation contre la réforme des retraites a été adressée ce (vendredi) matin à la préfecture de Côte-d'Or, prévue dans le centre ville de Dijon, au départ de la place de la République, le samedi 25 mars 2023 à 15H. A la réception de cette déclaration, les services préfectoraux ont pris l'attache du déclarant pour proposer une modification de parcours au profit du parcours habituel emprunté lors des récentes journées nationales d'action."
Une interdiction pour préserver "la fréquentation du centre-ville"
"Cette proposition a été faite pour prendre en compte les risques de troubles à l’ordre public que chacun a pu observer ces derniers jours, pour mieux assurer la sécurité des personnes répondant à leur appel un jour de grande fréquentation du centre-ville, et enfin permettre le fonctionnement normal ce samedi des activités commerciales, déjà fortement marquées par la répétition des défilés en centre-ville (...) C’est aussi la raison pour laquelle il a proposé aux organisateurs cette modification de parcours, qui aurait permis d’exercer cette liberté dans les meilleures conditions. Il ne peut que déplorer que cette proposition n’ait pas été retenue par le collectif, ce qui le conduit à interdire par arrêté la manifestation pour les motifs précités."
Déçus, les quatre syndicats dénoncent "un processus scandaleux"
"Le délai très court ne permet pas à nos organisations de saisir un référé-liberté auprès du Tribunal Administratif. Nous notons que la Préfecture oblige à réaliser des déclarations de manifestations pour finalement ensuite les interdire plus facilement. Ce processus est scandaleux. Cette interdiction apparaît comme un énième signe d’un pouvoir aux abois qui ne doit que renforcer notre opposition à ce contre-projet pour détruire nos acquis sociaux et notre retraite !"
"Face aux menaces brandies de sanctions financières lourdes pour les participant.e.s et à une répression policière accrue, nos quatre organisations font le choix de ne pas mettre les personnes en danger en annulant la manifestation au titre de nos organisations. Les leaders syndicaux de nos quatre organisations se présenteront quand même samedi 25 mars, à partir de 15h, place de la République à Dijon pour informer les personnes n’ayant pas l’information de l’annulation et tenir une conférence de presse" écrivent-ils à leur tour.
Les syndicats donnent rendez-vous pour le prochain round :
"Enfin, nos quatre organisations appellent à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 28 mars pour montrer au gouvernement la force de la rue ! A Dijon, le rendez-vous est fixé à 14h, place de la Libération ce mardi 28 mars."
Quand au préfet, il souligne que ce samedi 25 mars la place de la République et le centre ville de Dijon seront etroitement surveillés:
"Les forces de l'ordre seront mobilisées pour assurer le respect de cet arrêté" conclut son communiqué




