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Macron dégage !

Lien publiée le 15 avril 2023

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Macron dégage ! Éditorial du 14 avril 2023 soir – Arguments pour la lutte sociale (aplutsoc.org)

Ce n’est pas sur la loi « retraite » que portait la décision du Conseil constitutionnel !

Cette institution fondamentale de la V° République n’est pas un conclave de « sages indépendants », mais la gardienne de la fonction présidentielle. Que Macron a mise en péril en voulant faire du super-bonapartisme. C’était ça leur sujet, pas les 64 ans, ils sont pour et pire encore, pas les 43 annuités, ils sont pour et pire encore, pas la destruction des régimes dits « spéciaux », ils sont pour et pire encore.

Le problème du Conseil constitutionnel, et de la bourgeoisie en général, s’appelle donc : Macron. Qu’est-ce qui était le moins dangereux : le débrancher ou le garder ? Les “sages” ont estimé qu’à cette étape, il était moins dangereux pour le capital de le garder que de le débrancher.

Ils ont du même coup validé implicitement toute la procédure illibérale suivie qui permet de faire à peu près n’importe quoi avec le parlement, et avec elle le choix présidentiel de la violence, des BRAV-M, de la guerre contre le droit à l’eau à Sainte-Soline, des menaces de dissolutions d’organisations, des gardes à vue illégales généralisées …

Le Conseil constitutionnel gardé par des phalanges armées : cette photo a fait le tour de la presse internationale. Toute la soirée a été marquée par des manifestations spontanées, certains cortèges tentant de se diriger vers l’Élysée. Toute une partie de Paris étant interdite par les groupes armés de l’appareil d’État.

Rien n’est réglé : Macron n’a d’autre choix que d’attaquer encore car son autorité toujours pas rétablie l’exige, mais cela met en même temps en péril tout le régime.

Nous aurions gagné si l’intersyndicale avait appelé à une manifestation centrale contre Macron, ouvrant la voie à la grève générale. Mais cela l’aurait battu, chassé. C’est pourquoi elle ne l’a pas fait.

Oui, le 1° mai, nous serons des millions. Mais c’est incontournable : il faut aller affronter Macron.

  • Et si on montait à Paris le 1° mai ?

Nous appelons les militants syndicalistes à faire prendre positions leurs organisations en ce sens.

  • Organisons-nous, coordonnons-nous, fédérons-nous pour gagner !

Le 14 avril 2023 en soirée.