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Allemagne: Die Linke est au bord de la scission
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Die Linke est au bord de la scission (editoweb.eu)
Rien ne va plus dans le Parti de Gauche (Die Linke).
Entre ses échecs électoraux, la défaite en Thuringe (élection dans le district de Sonneberg) et ses guerres internes, Die Linke pourrait signer son arrêt de mort sous peu.
Article et traduction Nico Maury
Le Conseil d'administration de Die Linke a adopté à l'unanimité une résolution appelant Sahra Wagenknecht à démissionner de son mandat de députée. Si Sahra Wagenknecht est exclue ou démissionne de Die Linke, le parti perdrait son groupe au Bundestag, il devrait licencier de nombreux salariés et aurait nettement moins de marge de manœuvre pour exister dans le paysage médiatique et institutionnel.
Cette résolution a eu l'effet d'une bombe dans les rangs de Die Linke. De vives critiques sont venus dimanche des membres du Bundestag Klaus Ernst et Alexander Ulrich, qui ont appelé le Conseil d'administration à la démissionner. Dans ce document, les auteurs accusent le Conseil d'administration de "diviser le parti et de le conduire à l'insignifiance". Wagenknecht ne doit "en aucun cas renoncer à son mandat", selon Ernst et Ulrich, car elle parle "pour des millions de personnes et pour des milliers de membres de la base du parti qui ne se sentent plus représentés par ce conseil et sa ligne".
Les appels à la démission se multiplient contre le Conseil d'administration de Die Linke. Plusieurs députés ont menacé de démissionner si la résolution n'est pas retirée.
Dans de nombreuses organisations de base, personne ne veut de cette scission. Même les "anciens du PDS" – Gysi, Bartsch, Loetzsch, Brie – n'en veulent pas non plus. Il est fort possible que les troupes de la maison Liebknecht (siège de Die Linke) viennent de perdre la direction du parti.
La "crise Wagenknecht" cache la dérive opportuniste et centriste de Die Linke
La direction de Die Linke cherche avant tout à attirer les électeurs verts « déçus » vers Die Linke et espère devenir plus attractif pour ce milieu en expulsant ostensiblement Wagenknecht.
Mais, la direction prend le risque de disparaitre du paysage politique en perdant ses bases. Dès que les partisans de Wagenknecht - et certainement beaucoup d'autres camarades avec eux - auront quitté le parti, celui-ci ne sera plus composé que de deux ou trois courants libéraux de gauche sans base électorale stable, qui ne seront pas en désaccord sur des questions fondamentales et ne porteront qu'une ligne opportuniste visant à participer à des gouvernements pour décrocher quelques postes avec les Verts ou le SPD.
Si Die Linke est sur le point de s'effondrer, c'est principalement dû au fait que ce parti est dirigé par des personnes qui représentent une position modérée sur toutes les questions fondamentales, et que ce parti ne porte plus les valeurs qui ont fait de lui un puissant parti de gauche : le socialisme démocratique et l'internationalisme (paix).