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La militante palestinienne Mariam Abu Daqqa arrêtée et menacée d’expulsion vers Gaza : solidarité !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Mariam Abu Daqqa, 71 ans, philosophe et militante féministe palestinienne, a été arrêtée ce lundi puis assignée à résidence dans l'attente de son expulsion. Une offensive scandaleuse qui survient après un arrêté ministériel pris à son encontre.

Mariam Abu Daqqa philosophe et militante féministe palestinienne a été arrêtée ce lundi à Marseille, à la suite de la délivrance d’un arrêté ministériel d’expulsion pris à son encontre. Une tentative d’intimider celle qui est arrivée en France de Gaza en septembre dernier pour faire une tournée dans plusieurs villes afin de raconter sa lutte pour la cause des femmes palestiniennes.
En tant que présidente du conseil d’administration de Palestinian Development Woman Studies Association, elle avait été invitée à l’Assemblée nationale, à l’université de Lyon et à Metz, pour parler des « femmes survivant à Gaza ». Suite aux récents événements en Palestine et dans la continuité de la criminalisation de tout soutien à la cause palestinienne, ses conférences et la présentation de son film « Yallah gaza » ont été déprogrammées ou interdites au prétexte de son appartenance présumée au FPLP.
La militante a finalement été arrêtée au motif qu’elle représenterait une « menace à l’ordre public » que représenterait Mariam Abu Daqqa dans un « contexte de vives tensions ». Une décision inscrite dans la criminalisation de la cause palestinienne, face à laquelle un rassemblement s’est tenu devant le commissariat de Noailles à Marseille pour demander sa libération. La militante est finalement sortie du commissariat avec une assignation à résidence à Marseille et une obligation de pointer tous les jours, pour une durée de quarante-cinq jours renouvelable.
Contactée par Révolution Permanente, son avocate a annoncé qu’elle comptait contester l’arrêté d’expulsion ainsi que l’assignation à résidence. De fait, cette décision autoritaire est une offensive contre le droit à s’exprimer en tant que militante palestinienne. Elle résonne de façon particulière alors que Mariam Abu Daqqa a récemment perdu vingt-sept personnes de sa famille dans les bombardements à Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza, et que sa maison a été rasée.
De quoi laisser présager des conséquences terribles de son expulsion vers Gaza, alors que la militante a déjà été emprisonnée par l’Etat d’Israël pour ses activités politiques. Pour toutes ces raisons, et face à la volonté de museler une parole palestinienne en France, la répression dont fait l’objet Mariam Abu Daqqa et l’ensemble des militants de la cause palestinienne en France appelle la solidarité la plus large, alors que la situation en Palestine et notamment à Gaza s’aggrave d’heure en heure.




