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Les 4 camarades de Révolution Permanente libérés après 15h de garde-à-vue pour un collage sur la Palestine

Palestine

Lien publiée le 9 novembre 2023

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Les 4 militant·e·s de RP libérés après 15h de garde-à-vue pour un collage sur la Palestine (revolutionpermanente.fr)

Après un rassemblement de soutien, nos quatre camarades ont été libéré·es cet après-midi. Ils avaient été interpellés pour un collage sur la Palestine assimilé à une « incitation à la haine ». Une instrumentalisation scandaleuse.

Les 4 militant·e·s de RP libérés après 15h de garde-à-vue pour un collage sur la Palestine

Après plus de 15 heures de garde à vue, nos quatre camarades ont enfin été libéré·es cet après-midi à Melun. Ils avaient été interpellés hier soir lors d’un collage pour la Palestine. Une répression très politique comme l’a expliqué Marina, étudiante en psychologie et militante à RP qui faisait partie des gardées à vue, à la sortie du commissariat.

« On a été interpellés à la suite d’un simple contrôle d’identité pendant un collage. Le supérieur des policiers était au téléphone et après un long moment ils ont annoncé qu’ils nous embarquaient. On a ensuite appris qu’on était placés en garde à vue pour "incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination". » explique-t-elle. Une accusation délirante pour un collage contre le massacre à Gaza.

« Des policiers ont assumé que la garde-à-vue était "politique". On ne sait pas à ce stade si on sera poursuivis pour la justice. Dans tous les cas c’est une intimidation profondément scandaleuse » poursuit Marina. Seul réconfort après une nuit au commissariat : depuis leurs cellules, les militants ont pu entendre à partir de 12h les chants de soutiens venus nombreux exiger leur libération.

En effet devant l’hôtel de Police de Melun des militant·es de l’interpro de la ville, des raffineurs, des postiers, des travailleurs de la santé, des éboueurs, des étudiant·es et des militant·es de toutes les dernières luttes se sont retrouvé·es. « Une garde à vue pour une affiche ! Une garde à vue pour avoir dit stop au massacre à Gaza ! Une garde à vue pour avoir dénoncé un génocide ! Voilà la situation face à laquelle on est. Voilà le niveau de répression de ce gouvernement ! » a dénoncé Anasse Kazib au cours du rassemblement.

« Libérez nos camarades ! », les chants et les slogans déterminés se sont enchaînés ainsi que les prises de parole au mégaphone. « Cette répression s’inscrit dans la droite ligne de ce qu’on a vu pendant la réforme des retraites, pendant les révoltes des quartiers populaires, et maintenant pour criminaliser le soutien à la Palestine ! », dénonce Adrien Cornet, raffineur à Grandpuits et délégué CGT. Un avis partagé par Patrick de Sud 77.

Parmi les participants au rassemblement, de nombreux étudiant·es, venu·es exiger la libération immédiate de leurs camarades et affirmer que le soutien à la lutte palestinienne ne se taira pas. Parmi elles et eux, Ariane, militante au Poing Levé : « nous ne laisserons pas passer ces tentatives d’intimidation ! Etudiants, travailleurs nous dirons haut et fort qu’il y a un génocide en cours actuellement et un état d’apartheid, une colonisation depuis des décennies, avec la complicité de l’impérialisme occidental ! ».

Elle décrit comment ces arrestations traduisent la plus grande peur du gouvernement : « une mobilisation de masse qui se construise depuis les lieux d’étude, depuis les lieux de travail, pour qu’au-delà des manifestations massives, ce soit des milliers de personnes qui s’organisent et se mobilisent pour la Palestine et contre la répression ! Nous apportons aussi tout notre soutien, et nous exigeons la libération immédiate de Mariam Abu Daqqa, militante de la cause palestinienne que l’État à arrêter et veut expulser à Gaza sous les bombes ! »

Au même moment, un rassemblement de solidarité avec la militante palestinienne se tenait d’ailleurs à Paris.

La libération de nos camarades est une petite pierre contre la répression du gouvernement. Il faut poursuivre les mobilisations pour exiger la fin du génocide et combattre la criminalisation incessante de tout soutien à la cause palestinienne, que ce soit dans la rue, dans nos entreprises ou dans nos facs !

Stop au génocide !
A bas la répression !
Liberté pour Mariam Abu Daqqa et tous les réprimés !