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Plus de 150 personnels toujours pas payés depuis la rentrée scolaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis septembre, au moins 46 AESH n'ont toujours pas été rémunérés.
Depuis octobre, 105 assistants de langue ne sont toujours pas payés.
C'est aussi le cas d'autres personnels !
Qui peut survivre dans ces conditions ?
Personne !
La principale raison est le manque de personnels administratifs dans les services académiques du rectorat !
Concernant les assistants de langue, ils viennent de différents pays et continents : Asie, Moyen Orient, Europe, Afrique, Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud. Certains sont originaires de pays très pauvres et n'ont en France aucun lien social et aucune famille pour les aider financièrement.
Ces assistants se retrouvent aujourd'hui dans des conditions de précarité inouïes : plus de moyens pour se nourrir, logés de façon illégale, d'autres sont menacés d'expulsion de leur logement, en particulier ceux logés au CROUS de Paris, CROUS qui, comble de l'ironie, est sous la responsabilité du Recteur.
Aucun d'entre eux n'a de visa (pour l'obtenir, il faut une fiche de paie qu'il ne peuvent fournir du fait de non paiement de leur salaire).
Enfin certains sont dans l'obligation d'aller travailler sans titre de transport n'ayant plus d'argent pour s'y rendre.
Dès le début, le SNFOLC 75 les a soutenus en les accompagnant au rectorat le vendredi 10 novembre, en les réunissant le samedi 11 novembre et enfin en organisant avec eux un rassemblement devant le rectorat le lundi 13 novembre.
La FNEC FP FO a contacté la conseillère du Ministre.
La confédération FORCE OUVRIERE a contacté Matignon.
Suite à toutes ces interventions le Recteur a été dans l'obligation de concéder une aide sociale exceptionnelle de 500 euros (en lieu et place des 200 prévus et uniquement pour certains) pour tous et toutes les assistant(e)s de langues, comme dédommagement.
Force Ouvrière avec les assistants de langues revendique depuis le début l'obtention immédiate d'un acompte de 90% avant aujourd'hui, vendredi 17 novembre 2023, ce que le Recteur refuse.
L'union Départementale Force Ouvrière de Paris a demandé, par écrit, à Monsieur le Préfet d'intervenir afin de débloquer les fonds nécessaires pour un acompte immédiat pour ces personnels.
Le Recteur a fait croire que les EPLE et écoles pouvaient régler une partie du problème en leur offrant les repas et en leur octroyant des aides sur fonds propres.
C'est pour cela que la FNEC FP FO 75 a adressé le courrier ci-dessous à l'attention du Recteur.
Monsieur le Recteur,
Nos syndicats et notre fédération ont d’ores et déjà recensé plus de 70 collègues assistants de langue sur les 105 qui ne sont pas payés depuis leur prise de poste.
Vous savez parfaitement, Monsieur le Recteur, que cette situation amène nos collègues à une situation d’extrême précarité tant en termes d’alimentation que de logement, voire de transport.
Vous êtes responsable, Monsieur le Recteur, de cette situation inique.
Plutôt que d’assumer votre responsabilité, vous faites envoyer par un de vos services un courriel aux chefs d’établissements et directeurs d’école les invitant à nourrir nos collègues dans leurs services de demi-pension respectifs.
Une fois de plus, vous n’assumez pas vos responsabilités alors que vous êtes le garant des conditions de travail de nos assistants de langues.
Vous avez décidé, Monsieur le Recteur, de vous défausser de votre propre responsabilité sur les écoles et les EPLE quitte à mettre en difficulté -voire en danger- nos collègues directeurs d’écoles, adjoints gestionnaires de collèges et lycées et personnels de direction sur un plan règlementaire, tant au niveau financier que des rapports avec les collectivités territoriales compétentes, caisse des écoles pour les collèges.
Monsieur le Recteur, nous vous mettons en demeure de payer au plus vite l’intégralité de ce qui est dû à nos collègues, et si vous souhaitez que ces derniers puissent se restaurer dans les écoles ou EPLE où ils exercent, il vous appartient d’assurer la sécurisation juridique et financière nécessaire à votre décision.
Monsieur le Recteur, si jamais il devait arriver un évènement dramatique consécutif à cette situation nous considérerions que votre responsabilité serait engagée.
Veuillez, Monsieur le Recteur, recevoir mes salutations respectueuses.
Pour la FNEC FP FO75
Benoît Connétable
Secrétaire général




