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Gratuité des transports à Montpellier : le revers de la médaille
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
D epuis décembre dernier, Montpellier est la plus grande ville d’Europe dont les transports publics sont gratuits. « L’écologie et l’égalité, ça n’a pas de prix », clame la mairie « socialiste » dans une grande campagne d’affichage.
La réalité est moins idyllique. Le 17 décembre, la section CGT de la TaM (Transports de Montpellier) déposait un préavis de grève. Le délégué syndical, Réda Berrada, dénonçait des salaires inférieurs à la moyenne des grandes villes, mais aussi la détérioration des conditions de travail et d’accueil des usagers :
« Les trams sont bondés, les bus sont bondés. Avec la mise en place de la gratuité des transports, l’offre et la demande ne sont pas équilibrées. On laisse des clients sur les quais. On déshabille Paul pour habiller Jacques : on prend des conducteurs des bus pour les mettre aux tramways. Avec les travaux partout dans la ville, les conducteurs du bus sont tout le temps en retard. On n’arrive même pas à prendre notre pause au terminus ».
Malgré l’augmentation prévue de la fréquentation du tram sur un réseau déjà surchargé, la mairie ne compte pas embaucher de nouveaux conducteurs. Pour faire des économies, elle mise même sur l’intensification de l’exploitation des travailleurs de la TaM.
C’est qu’il faut bien « compenser » le manque à gagner de la société privée exploitante. L’adjointe au maire, Julie Frêche, promet de la rembourser « à l’euro près ». Il faut donc trouver des moyens de remplir les caisses – par exemple en multipliant les contrôles. En effet, les transports publics ne sont pas gratuits pour tout le monde. Faute d’un titre de transport, ceux qui n’habitent pas Montpellier ou ne peuvent pas présenter un justificatif de domicile écoperont d’une amende de 72 euros – majorée à 122 euros si elle n’est pas payée immédiatement.
Le bilan n’est pas meilleur au niveau écologique. Le réseau de transport public dessert surtout le centre, mais la plupart des automobilistes viennent travailler en ville depuis la périphérie. Rares sont ceux qui pourront renoncer à prendre leur voiture, surtout pour se retrouver dans des trams et des bus bondés (et en retard). Seul un plan d’investissement comprenant l’embauche d’un grand nombre de conducteurs et la construction de nouvelles lignes ferait des transports publics une véritable alternative à la voiture – à Montpellier comme ailleurs.