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Licenciement des fonctionnaires: de la communication démagogique sur le dos des agent·es
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Paris le 11 Avril
Stanislas Guérini se vante dans la presse de vouloir “licencier” les fonctionnaires. Étonnement, le ministre se montrait moins va t’en guerre devant les représentant·es du personnel lors de la présentation de son projet de loi le mardi 9 avril.
Quelques rappels s’imposent:
-toute une série de sanctions disciplinaires existe d’ors et déjà pour les fonctionnaires, allant jusqu’à la révocation.
-le licenciement pour insuffisance professionnelle existe déjà dans la fonction publique. Il concerne non pas des agent·es ayant commis une faute mais des agent·es dont l’exercice de leur mission ne serait pas au niveau des attendus, sans qu’une faute des agent·es soit relevée. C’est ce qui explique la rareté de cette procédure, qui relève davantage d’une erreur d’encadrement.
Le ministre a donc décidé de faire une campagne de presse sur le dos des fonctionnaires, convoquant les pires clichés.
Les grosses ficelles du fonctionnaire bashing sont toutes là: la fonction publique serait parasitée d’agent·es incapables, indéboulonnables, qui passeraient du bon temps aux frais du contribuable.
La vérité est toute autre, les agent·es publics sont épuisé·es, parfois jusqu’au burn out, contraint·es d’exercer des missions qu’ils et elles ont à cœur avec de moins en moins de moyens, dans des équipes de plus en plus réduites. Et désormais ils et elles sont stigmatisé·es par leur ministère de tutelle.
Mais derrière ces annonces tonitruantes, les mots restent. Il apparaît donc que le ministre parle bien de renvoyer les fonctionnaires au gré des arbitraires hiérarchiques et des coupes budgétaires.
Solidaires Fonction Publique se tient aux côtés de tous et toutes les agent·es publics et condamne fermement cette campagne de presse stigmatisante.
Les agent·es ont besoin d’une revalorisation générale de leurs salaires, du rétablissement de conditions de travail adaptées, de l’élargissement du service public.
A vouloir monter les travailleurs·euses les un·es contre les autres le gouvernement risque de se retrouver avec une addition de leurs colères. C’est en tous cas une riposte large, unitaire et déterminée qui fera plier le gouvernement.




