Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Deux États, un État, contre l’État : quelle perspective en Palestine ? (26/07)
- Éléments de stratégie pour notre mobilisation pour la Palestine (26/07)
- 1939-1944 : résister à l’occupation fasciste ! (26/07)
- Sur la condition coloniale en Palestine (26/07)
- Front unique, gouvernement des travailleurs et débordement : leçons pour un débat stratégique (26/07)
- Afrique du sud : des reniements et des échecs (26/07)
- François Ruffin, pour quelle gauche en somme ? (26/07)
- Passages médias de Lucie Castets (26/07)
- Les derniers secrets de l’affaire Georges Ibrahim Abdallah (23/07)
- Eric Coquerel sur France info mardi matin (23/07)
- Mathilde Panot sur France Inter mardi matin (23/07)
- Les factions palestiniennes s’accordent sur la mise en place d’un "gouvernement de réconciliation" (23/07)
- Mélenchon: Semaine de déroute macroniste (23/07)
- L’entretien de Mélenchon à la presse européenne (22/07)
- Durand, Keucheyan, Palombarini : Construire la gauche de rupture (22/07)
- Manuel Bompard sur Cnews ce lundi (22/07)
- GRANDE-BRETAGNE : LA BARQUE TRAVAILLISTE TANGUE DÉJÀ (20/07)
- Palestine : changer les regards - Entretien avec Rima Hassan (20/07)
- Dissolution du Macronisme et blocage à l’Assemblée - Benjamin Morel (20/07)
- Mélenchon sur BFM ce vendredi soir (19/07)
- Dopage au Tour de France : NAUSEABOND (19/07)
- Hervé Le Corre et le roman noir (18/07)
- Pouvoir ouvrier dans la Vénétie (18/07)
- Royaume-Uni : une victoire en trompe-l’œil des travaillistes (18/07)
- Clémence Guetté sur France 2 jeudi matin (18/07)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
FSU: Kanaky Nouvelle-Calédonie en proie aux flammes. Le pyromane est à l’Elysée.
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La FSU exprime sa solidarité et son soutien à la population de Kanaky Nouvelle-Calédonie, en particulier à la communauté éducative et aux agents des services publics, alors qu’une vague de violences et de dégradations embrase le pays, principalement sa capitale Nouméa.
La Kanaky Nouvelle-Calédonie est une terre de parole. Celle de l’Etat vient pourtant d’être trahie par la remise en cause du gel du corps électoral, élément clé de la représentativité du peuple kanak dans les institutions calédoniennes.
Pour l’ONU, la Kanaky est un pays inscrit sur la liste des territoires non autonomes.
La Kanaky Nouvelle-Calédonie est une terre de partage. En voulant livrer le pays à un seul camp, celui des loyalistes, le gouvernement a rompu l’équilibre trouvé par les accords de Nouméa et de Matignon, qui avaient permis d’envisager la poursuite du processus de décolonisation sur une base consensuelle et dans la perspective d’un destin commun à l’ensemble des populations vivant sur ce territoire, tout en préservant le droit à l’autodétermination du peuple Kanak.
En réaction, nous assistons au soulèvement légitime d’une jeunesse kanak sans autre perspective que la relégation et l’assignation sociale. Les violences de ces derniers jours sont inacceptables, mais après 6 mois de manifestations pacifiques ignorées par le gouvernement, le désarroi et la souffrance qui s’expriment doivent être entendus. Malheureusement le sang a déjà coulé. Le chef de l’Etat et son gouvernement en portent une lourde responsabilité. Seul un geste politique fort de retrait du texte de révision constitutionnelle pourrait ramener rapidement le calme et le dialogue.
La FSU apporte son soutien aux mobilisations syndicales dont celle de l’UTSKE et à celles des personnels enseignants.
La Kanaky Nouvelle-Calédonie n’a pas besoin d’état d’urgence, elle a besoin d’urgence d’un Etat impartial, condition de la restauration du dialogue et de l’apaisement.
Bagnolet, le 16 mai 2024