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Un livre accuse Aurore Bergé d’avoir conclu un accord secret avec le lobby des crèches privées
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La ministre démissionnaire Aurore Bergé est accusée dans le nouveau livre à paraître de Victor Castanet, qui a enquêté sur le business des crèches privées, après avoir fait éclater le scandale Orpea dans les maisons de retraite. Selon ses recherches, l’ancienne ministre des Familles était en lien étroit avec le lobby des crèches privées durant son exercice au gouvernement.
Les crèches privées ont-elles bénéficié de la complaisance de celle qui était leur interlocutrice principale au gouvernement l’année dernière ? C’est ce que croit savoir Victor Castanet, l’auteur du livre-choc "Les fossoyeurs", qui avait ébranlé le secteur des maisons de retraite privées en 2022, dont le nouvel ouvrage consacré au monde de la petite enfance doit sortir prochainement.
Le contenu du livre a pu être consulté par nos confrères du Parisien, qui ont remarqué un passage pour le moins embarrassant pour Aurore Bergé. Il y est expliqué ses rapports étroits avec une certaine Elsa Hervy, actuelle porte-parole de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), qu’elle a connue à l’époque où elles naviguaient toutes les deux du côté de l’UMP. Elsa Hervy y a occupé les fonctions de conseillère parlementaire puis ministérielle auprès de Brice Hortefeux, puis Christian Estrosi, explique le journal francilien.
ud83dudd35 EXCLUSIF | Un livre dénonce les petits arrangements d'Aurore Bergé avec le lobby des crèches privées
— Le Parisien (@le_Parisien) September 13, 2024
Pour éviter un scandale, l’ex-ministre de la Famille et leur porte-parole auraient convenu de se protéger par un «pacte de non-agression»
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Une connexion qui s’est réactivée bien des années plus tard donc, en 2023, quand les deux femmes se sont retrouvées en première ligne d’un même dossier : celui des dérives des crèches privées, sous le feu des projecteurs après la mort d’une fillette de 11 mois dans un établissement du groupe "People & Baby". Le drame avait provoqué la parution de deux livres enquêtes un an plus tard, et le lancement d’une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales.
Un "pacte de non-agression"
D’un côté se trouvait alors la ministre en charge de ces questions au gouvernement, et de l’autre celle qui représentait les intérêts du secteur. Et selon les informations de Victor Castanet dans son nouveau livre "Les Ogres", les deux femmes auraient convenu l’an dernier d’un "pacte de non-agression" au moment de gérer cette tempête : "Les géants du secteur se gardent de taper sur le gouvernement et de mettre en cause la politique petite enfance suivie ces dernières années, en échange de quoi le gouvernement saura faire preuve de mansuétude", décrit l’auteur.
Invitée à commenter ces faits au Parisien, Aurore Bergé aurait démenti "toute proximité ou forme de copinage" avec Elsa Hervy, qui de son côté se garde de tout commentaire dans l’attente de la parution du livre, prévu le 18 septembre prochain.




