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Antarsya : Leçons de lutte et de résistance par les enseignants du secondaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La décision des enseignants en faveur d’une grève durant la période d’examen, émanant de dizaines d’AG à participation massive, alors même que le gouvernement grec avait déjà procédé à la réquisition des enseignants, montre que les travailleurs, en s’organisant peuvent briser le défaitisme, choisir l’affrontement dans le but de gagner. Ils peuvent affronter la peur, l’automatisme et le cannibalisme social, ils peuvent proposer des revendications qui unissent les travailleurs. C’est ce qui a provoqué la guerre de la part du gouvernement, des médias qui soutiennent les plans d’austérité et de l’Aube Dorée fasciste.
Le comportement antidémocratique des syndicalistes de ND, du PASOK et de SYRIZA composant la majorité du conseil d’administration d’OLME avait pour but de briser cette combativité afin de mettre fin à la grève en usant de méthodes sans précédent durant l’assemblé de coordination des présidents des syndicats de base des enseignants du secondaire (ELME) du 15 Mai.
Les enseignants ont montré la nécessité de luttes victorieuses, du droit à l’éducation et ont conduit le gouvernement et ses réquisitions autoritaires vers l’isolement.
Mais la vague de soutien et l’action unitaire ont été compromise par l’attitude de la GSEE et d’ADEDY qui ont laissé tomber les enseignants et ont soutenu le gouvernement. Le débat sur un mouvement syndical de classe, démocratique et combatif, loin des compromis des dirigeants syndicaux est une nécessité en ce moment.
Le rejet de la grève par le KKE, les demi-mots (“oui mais…”) de SYRIZA et surtout leur collaboration avec les syndicats pro-gouvernemental a clairement contribué à un repli. Il est clair que la gauche de la soumission, la gauche qui souhaite soit un gouvernement de gestion de la crise du system (une solution de gestion par le gouvernement) (SYRIZA**), soit “le pouvoir du peuple*” (KKE**) conduit à une impasse et une défaite du peuple tout en laissant intacte le pouvoir des gouvernements représentant le capital. Lutter pour une autre gauche subversive, soutenant et croyant aux luttes victorieuses du monde du travail est nécessaire. C’est ce chemin que la gauche anticapitaliste a suivi en soutenant les enseignants jusqu’à la fin de leur lutte.
Les milliers d’enseignants qui ont participé aux AG et ont voté “oui” à la grève malgré la réquisition, composent la base pour une réorganisation unitaire du mouvement social et le retour d’une vague encore plus puissante et consciente qui va briser le totalitarisme gouvernemental, la bureaucratie syndicale et les hésitations défaitistes. Ni recul ni pessimisme: on a tiré nos conclusions et on avance. La lutte pour la vie, les droits, les besoins et les libertés du peuple vont continuer jusqu’à la victoire.
ANTARSYA
16/05/2013




