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    SNCF: en Midi-Pyrénées, l'intersyndicale vise plus de 80% de conducteurs grévistes

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    Lien publiée le 10 juin 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    TOULOUSE, 10 juin 2013 (AFP) - L'intersyndicale des cheminots de Toulouse (CGT, Sud-Rail, UNSA) a estimé lundi que la grève nationale prévue jeudi à la SNCF pour "renforcer le service public" sera suivie à plus de 80% par les conducteurs en Midi-Pyrénées, traditionnellement en pointe de ces mouvements.

    Les grévistes se réuniront jeudi à 11H00 devant le conseil régional pour que le président de cette collectivité Martin Malvy (PS) pèse en faveur de leurs revendications et "fasse remonter le message", ont dit les responsables des trois organisations syndicales lundi à la presse.

    Les syndicats représentatifs des cheminots (qui incluent la CFDT au niveau national) ont appelé à la grève le 13 juin pour manifester leur déception face au projet de réforme ferroviaire présenté le 29 mai.

    "Le gouvernement et la majorité parlementaire sont en mesure d'agir pour garder et renforcer le monopole public de la SNCF dans le cadre d'un grand service public national de transport ferroviaire", ont affirmé les syndicats CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT le 5 juin.

    Ils réclament une réunification de la SNCF et de Réseau Ferré de France (RFF), qui gère l'infrastructure, et ne se satisfont pas de la création d'un troisième établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) qui coifferait un Epic constitué par le transporteur SNCF et un gestionnaire d'infrastructure unifié.

    En Midi-Pyrénées, l'intersyndicale veut "s'appuyer sur la politique volontariste du conseil régional pour enrayer les baisses d'emploi qui pénalisent le service public", a dit Michel Ricci, secrétaire général régional des cheminots CGT.

    L'effectif régional est passé de 5.443 cheminots en 2001 à 4.139 en 2012 alors que le nombre de Trains express régionaux (TER) a plus que doublé (jusqu'à 360/jour)", a fait valoir le secrétaire adjoint de l'UNSA Henri Plantevin.

    "Nous voulons aussi conserver un mode de vente humanisé, alors que la direction multiplie les fermetures de boutiques SNCF, pas assez rentables" a déclaré de son côté Jérôme Gomez pour Sud-Rail.

    Les responsables de l'intersyndicale réclament "une vision globale du service public au sein d'une entreprise intégrée" et récusent l'opposition entre "train rentable et non rentable".

    "Si nous ne sommes pas entendus, il y aura des suites", a prévenu Michel Ricci. Un avertissement de poids dans une région où les conducteurs ont enchaîné 14 lundis consécutifs de grève cet hiver pour des revendications sur l'emploi et les conditions de travail.