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Affaire Cahuzac: Courson affirme détenir "les preuves" que Hollande savait

Lien publiée le 17 juillet 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Charles de Courson, président UDI de la commission d'enquête parlementaire sur la gestion par le gouvernement de l'affaire Cahuzac, a affirmé mercredi 17 juillet sur France 2, détenir "les preuves" que le président François Hollande était "parfaitement informé" du comportement fiscal du ministre incriminé.

Selon lui, l'ex-maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, Michel Gonelle, qui détenait l'enregistrement dans lequel on entend Jérôme Cahuzac parler de son compte en Suisse, "a informé le directeur adjoint du cabinet du président [Alain Zabulon] le 15 décembre, qui est immédiatement allé voir le secrétaire général de l'Elysée [Pierre-René Lemas], et tous les deux sont allés voir le président dans son bureau" a déclaré le député centriste de la Marne sur France 2. "Donc, [François Hollande] le sait le 15 [décembre]", a souligné le président de la commission Cahuzac. "Le 18, Edwy Plenel informe l'Elysée qu'ils ont toutes les preuves", a-t-il ajouté, rappelant que le journaliste, directeur du site d'informations Mediapart, "est un ami personnel du président, ils ont même écrit un bouquin ensemble".

UNE RÉPONSE "PAS ADAPTÉE"

De fait, a-t-il encore précisé, "je dis que le président, entre le 4 et le 18 décembre, a l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves – selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse – existent".

Pourquoi François Hollande n'a-t-il pas alors remercié M. Cahuzac, qui n'a été contraint à la démission que le 19 mars ? "Certains prétendent qu'il a été tenté de faire cela mais nous ne pouvons pas auditionner le président de la République, en application du principe de séparation des pouvoirs", a-t-il indiqué, n'excluant pas cependant une audition du premier ministre.

De l'avis du député et "en l'état actuel" des travaux de la commission, "on peut dire que la réponse qu'[ont] faite le premier ministre et le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée", a-t-il poursuivi au lendemain de l'audition de trois ministres, dont celui de l'économie et des finances.

Revenant sur l'audition de M. Moscovici, qui a contribué à fragiliser la réalité de la "muraille de Chine" érigée autour de Jérôme Cahuzac par son ministre de tutelle, M. de Courson a jugé qu'elle avait été "la plus intéressante". "Il nous a dit (...) qu'il y a bien eu une réunion le 16 janvier à l'Elysée à la suite d'un conseil des ministres, entre quatre personnes ; le président de la République, le premier ministre, lui-même Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac", a-t-il relaté, qualifiant d'"incroyable" la présence du ministre incriminé.