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Brésil : les enseignants du public en grève se heurtent à la police
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Des heurts ont éclaté mardi 1er octobre à Rio entre quelques centaines d'enseignants d'écoles publiques maternelles et primaires et des policiers, devant le conseil municipal de la ville où devait être voté un plan de carrière rejeté par les professeurs.
Alors que les manifestants tentaient d'envahir la salle de vote aux cris de "ce gouvernement [de l'Etat de Rio] ne sert à rien, il va tomber", le bataillon de choc de la police de Rio a chargé en lançant des gaz lacrymogènes. En grève depuis quarante-six jours, les professeurs des écoles publiques, gérées par la municipalité, exigent le retrait de ce plan de carrière et de salaires pour reprendreles négociations avec la mairie.
8 EUROS DE L'HEURE
"Ce plan de carrière ne concerne que ceux qui travaillent quarante heures par semaine dans la même école – une minorité infime. Actuellement, on gagne à peine 25 réis (8 euros) de l'heure", a déploré Daniel Raposo, 28 ans, professeur de gymnastique.
"Pour faire nos quarante heures par semaine, nous sommes obligés de travaillerdans plusieurs écoles. Il y en a marre. C'est un mouvement d'insatisfaction, on ne peut plus supporter tant d'humiliations, tant de mépris, tant de belles paroles, tant de mensonges", a de son côté déclaré à l'AFP l'instituteur Marcos Antonio.
700 POLICIERS MOBILISÉS
Plus de 700 policiers ont été mobilisés aux alentours de la place Blandine, dans lecentre-ville, où se trouve le conseil municipal , cinq rues barrées, et les stations de métro fermées.
Les enseignants du primaire ont reçu le soutien des professeurs du secondaire – en grève depuis cinquante-cinq jours – qui, eux, dépendent non pas de la municipalité mais du gouvernement de l'Etat de Rio. Ces professeurs manifestaient dans un quartier voisin et les ont rejoints.
Lundi soir, des heurts avaient déjà éclaté entre un millier de professeurs grévistes et des policiers devant le conseil municipal. Un groupe d'anarchistes "black blocks" les avaient rejoints et des violences avaient alors éclaté : deux agences bancaires ont été saccagées ainsi que la façade d'une entreprise de l'ex-milliardaire Eike Batista, EBX. Cinq personnes ont été arrêtées, et deux autres blessées.




