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France : Moscovici s'efforce d'amadouer le patronat
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Reuters) Le ministre français de l'Economie promet une "fiscalité des entreprises plus intelligente" et s'efforce, dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), d'amadouer le patronat, qui n'a de cesse d'exprimer ces derniers temps son "ras-le-bol".
Pierre Moscovici assure que l'objectif prioritaire du gouvernement est l'emploi, donc le développement des entreprises, ce qui suppose une fiscalité "adaptée".
"La clé d'une reprise solide, c'est avant tout l'investissement", dit-il. "Nous voulons déclencher ce mouvement. Je le revendique. C'est par l'entreprise que la croissance redémarrera."
Quelque 3.000 chefs d'entreprises réunis mardi dernier à Lyon par le Medef et la CGPME ont brandi un carton jaune exprimant leur exaspération vis-à-vis d'une politique qui entrave selon eux l'investissement.
"On gère ce pays en créant de nouvelles taxes et de nouvelles pages au code du travail. C'est le problème numéro 1 à régler dans les mois qui viennent", a résumé le président du Medef, Pierre Gattaz, en appelant les chefs d'entreprise à une "immense mobilisation".
Le ministre de l'Economie semble de toute évidence montrer qu'il a entendu le message.
"Nous voulons tous parvenir à une fiscalité des entreprises plus intelligente: aujourd'hui, elle taxe trop les facteurs de production", déclare dans le JDD Pierre Moscovici, qui promet des Assises de la fiscalité d'ici au premier trimestre 2014.
Il invite le patronat à "se garder d'une surenchère qui ne mène à rien" et à "avancer ensemble" avec le gouvernement.
"J'accepte une dose raisonnable de rapport de force mais une volonté sincère de parvenir à des compromis est aussi nécessaire", explique-t-il. "Les patrons doivent admettre que le gouvernement est responsable de l'intérêt général, pour toute la société. Le gouvernement dialogue, il n'est pas aux ordres."
Il assure que, globalement, les prélèvements sur les entreprises baisseront en 2014. Il estime que le crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice) destiné aux entreprises, dont la mise en oeuvre est critiquée, "peut être amélioré" mais qu'il ne sera pas remis en cause - "En 2014, on n'y touche pas."
Il réaffirme par ailleurs que l'économie française "va mieux" et que "tous les indicateurs sont bien orientés".




