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NPA 54 : Non aux licenciements de trois éducateurs à Vandoeuvre

éducation lutte-de-classe

Lien publiée le 15 octobre 2013

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Communiqué du NPA (54)Non aux licenciements de trois éducateurs à Vandoeuvre

Le gouvernement affirme que l’emploi est sa priorité n°1. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas celle de ses amis socialistes du conseil général de Meurthe-et-Moselle.

Entre décembre 2011 et février 2012 les éducateurs de l’association Vivre dans la Ville à Vandoeuvre font une grève de 28 jours avec occupation du hall du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle. Ils dénoncent un projet de diminution des crédits alloués à la PMI, au service logement et à la prévention spécialisée, ce qui se traduira par des suppressions d’emploi. En réponse, le CG 54 déconventionne l’association et impose sa fusion avec une structure plus importante, Jeunes et cité, qui dispose de deux services : un service de prévention spécialisée et un service d’insertion professionnelle.

Janvier 2013, les salariés de Vivre dans la Ville sont intégrés à Jeunes et Cité. 2 postes administratifs sont supprimés.

Août, septembre et octobre 2013, les 3 salariés syndiqués ex-Vivre dans la Ville sont licenciés pour faute grave pour insubordination. Ils ont refusé de violer le secret professionnel en transmettant à Jeunes et Cité la liste nominative des jeunes qu’ils accompagnaient alors qu’ils étaient salariés de Vivre dans la Ville.

Le Conseil Général 54 refuse d’intervenir sous prétexte qu’il s’agit de la gestion normale des relations entre un employeur et ses salariés. L’association, quant à elle, refuse de revenir sur les licenciements en expliquant que le refus des éducateurs de fournir cette liste pourrait être un prétexte pour le CG 54 de cesser de financer l’association. L’inspection du travail, sollicitée pour statuer sur le licenciement d’un des salariés, titulaire d’un mandat hors entreprise, motive sa décision d’autorisation en expliquant qu’il y a des désaccords idéologiques entre le salarié et sa direction. Oui, il y a effectivement un désaccord idéologique entre des éducateurs soucieux du respect des principes de leur profession (Libre adhésion, anonymat, absence de mandat et de fichiers nominatifs) et les dérives sécuritaires actuelles qui gangrènent le travail social.

Le CG 54 qui n’a pas digéré la grève longue des éducateurs de Vandoeuvre a imposé la fusion des associations Vivre dans la Ville et Jeunes et Cité. Il a adressé des courriers menaçants à Jeunes et Cité pour faire céder l’équipe de Vandoeuvre. Il fait faire le sale boulot (à savoir licencier 3 militants syndicaux) à Jeunes et Cité qui ne se fait pas prier. Le double-jeu doit cesser.

Le NPA et ses porte-parole, solidaires de ces 3 éducateurs, s’associent aux mobilisations initiées par leur comité de soutien et par leurs organisations syndicales CGT et Sud. Ils s’insurgent contre ces licenciements pour délit d’opinion.

Les licenciements de Claire, Fabien et Jean-Christophe doivent être annulés.

Montreuil, le 15 octobre 2013