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Universités : la mobilisation s'organise comme à Montpellier
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(npa) Contre la casse des conditions d’études organisée par les directions des universités et par le gouvernement, des étudiantEs commencent à se mobiliser dans plusieurs facs.
Le tirage au sort pour s’inscrire à l’université ? Les étudiantEs du site universitaire de Béziers dans la région de Montpellier ont appris que la direction de la fac avait pour projet de fermer le site universitaire. Les 800 étudiantEs du site se sont vus offrir une possibilité d’inscription à Montpellier 3, à 75 km de là !
Mais l’administration de Montpellier 3 a immédiatement expliqué qu’elle n’aurait pas les moyens d’accueillir tout le monde et qu’elle procéderait à un tirage au sort pour les inscriptions... Les étudiantEs de Montpellier 3 ne sont d’ailleurs pas épargnés par ce plan d’austérité, et ont massivement réagi (cf. article ci-dessous).
Se regrouper contre l’austérité
Partout, les conséquences de l’austérité sur les facs ont le même impact : sélection renforcée, examens dégradés avec remise en cause des rattrapages, manque de profs, disparition de filières et d’options, … Les étudiantEs qui se mobilisent actuellement au travers d’assemblées générales qui se tiennent dans de plus en plus d’universités montrent la voie à suivre : nous regrouper massivement pour poser tous les problèmes sur la table, organiser une mobilisation déterminée pour en finir avec l’austérité à l’université.
Les problèmes budgétaires sont le résultat de la politique consciente du gouvernement Hollande qui a refusé de remettre en cause l’autonomie financière des universités décidée sous Sarkozy. La nouvelle loi qu’il fait passer, la loi Fioraso, va même aggraver les choses en permettant aux universités de se regrouper dans des mastodontes de plusieurs centaines de milliers d’étudiantEs pour gérer la pénurie budgétaire.
Une lutte nationale contre le gouvernement
Chaque année, 5 milliards d’euros sont ponctionnés sur le budget national de l’enseignement supérieur pour soi-disant financer la recherche des entreprises du CAC 40 comme PSA ou Sanofi. Ce sont les mêmes qui augmentent leur profit en licenciant des centaines de salariéEs. Il faut récupérer cet argent qui suffirait largement à combler le déficit budgétaire des universités.
Pour mettre un terme aux problèmes concrets qui nous pourrissent la vie, il faut contrer la politique du gouvernement par une mobilisation massive sur toutes les universités. Une première date nationale de mobilisation étudiante, le 24 octobre, est proposée par plusieurs organisations intervenant dans les universités. Il pourrait s’agir d’une première étape pour unifier toutes ces mobilisations locales et montrer que de plus en plus d’étudiantEs décident de ne pas laisser leur avenir se dégrader. Cela changerait sans doute le climat actuel, en montrant qu’un secteur de la jeunesse entre en lutte.
Danny Dhan
Montpellier : la fac n’est pas à vendre
« À Paul Va’ comme ailleurs, stoppons la rigueur ». C’est derrière cette banderole que 400 étudiantEs et personnels de la fac Paul-Valéry ont défilé les 3 et 11 octobre à l’issue d’AG de plus en plus suivies (jusqu’à 800 personnes).
En cause, les lois LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités), RCE (responsabilités et compétences élargies) et Fioraso qui imposent aux universités des coupes budgétaires entraînant la faillite de l’enseignement supérieur et de la recherche.
17 septembre : La présidente de l’UM3 jette un pavé dans la mare et fait voter par le conseil d’administration un projet de plan de restriction pour la rentrée 2014 afin de palier le déficit structurel de 3, 6 millions d’euros. Parmi les mesures envisagées : limitation d’accès à l’université et aux formations (tirage au sort pour s’inscrire dans certaines filières), fermeture complète du site universitaire de Béziers, réduction des enseignements et fin du financement des contrats doctoraux...
Des AG à la grève
Le 26 septembre a eu lieu une première AG, à l’appel de la CGT, FO, Unef, Solidaires ÉtudiantEs, Collectif des précaires de la recherche, pour refuser ces mesures et exiger de la ministre Fioraso la restitution des 4 millions manquants. Aujourd’hui la totalité des organisations syndicales sont dans le mouvement, et un comité de mobilisation a été créé.
Étape suivante : la grève ce mardi 15 octobre, avec AG et manifestation pour rejoindre le cortège contre la réforme des retraites. L’objectif est de construire un vrai rapport de forces local, avec l’unité dans la grève, et mobiliser les autres universités et les lycées.
Présent à toutes les AG et dans le comité de mobilisation, le NPA a distribué un tract sur le refus des politiques d’austérité à la fac comme ailleurs.
Correspondants jeunes, chercheurs et enseignants chercheurs du NPA 34




