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Et maintenant, la sœur de Leonarda : le grand n’importe quoi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Rue 89) Le titre du Point est triomphant : « Exclusif. Nous avons retrouvé la sœur de Leonarda ». L’article n’est pas signé, mais il émane d’un journaliste « police » de la maison.
Au même moment, L’Est Républicain écrit dans ses pages : « Exclusif. Une sœur de Leonarda habite dans la Meuse. » Les deux journaux publient une photo de la maison d’Emina Dibrani, dans un petit village de 780 habitants.
Le raisonnement ne manque pas d’intérêt. Puisque François Hollande a invité Leonarda Dibrani à revenir seule en France, puisque l’adolescente a fait savoir qu’elle ne comptait pas quitter sa famille renvoyée au Kosovo, la « découverte » d’un proche parent en France et en situation régulière lui offrirait une possibilité d’hébergement.
« Elle est susceptible de l’accueillir »
Peu importe que le village de sa sœur soit à 345 km de Pontarlier, la ville du Doubs où Leonarda était scolarisée. Peu importe qu’Emina vive avec un enfant et la famille de son conjoint (une dizaine de personnes au total) dans un pavillon de 200 m2 pas forcément adapté.
Peu importe qu’elle ait expliqué à l’AFP qu’elle n’était pas en mesure d’accueillir sa jeune sœur chez elle, que son mari ne soit pas très pour non plus, ni que Leonarda n’ait jamais exprimé le souhait de s’y rendre. Personne ne connaît l’état des relations entre les deux branches de la famille.
L’Est Républicain a pourtant décidé qu’Emina Dibrani « serait susceptible de prendre en charge sa sœur Leonarda, si celle-ci acceptait de revenir en France selon les conditions de François Hollande ». Le Point écrit au mot près la même phrase, en retirant le conditionnel.
Aux deux journaux, la préfète et le président (UDI) du conseil général de la Meuse répondent la même chose : cette idée n’est « absolument pas à l’ordre du jour » et serait conditionnée à plusieurs choses :
- que Leonarda fasse une demande officielle à l’ambassade de France avec une autorisation parentale ;
- que sa sœur récupère l’autorité parentale ;
- qu’elle la prenne en charge financièrement ou que l’adolescente demande une aide au département ;
- de toute façon, le dossier dépend du ministère de l’Intérieur.
Aucune importance, puisque deux journaux ont trouvé une solution.




