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Blocage de plusieurs lycées parisiens ce lundi matin

éducation

Lien publiée le 4 novembre 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

 PARIS, 04 nov 2013 (AFP) - Vincent Peillon a exhorté lundi les lycéens mobilisés pour demander l'arrêt des expulsions d'enfants scolarisés à ne pas recourir à la "violence" et aux "blocus".

      Selon le rectorat de Paris, huit lycées - sur une centaine - subissaient de "fortes perturbations". Des poubelles bloquaient l'entrée des lycées Turgot et Maurice-Ravel, ont constaté des journalistes de l'AFP. Devant ce dernier, des jeunes excédés essayaient de forcer l'entrée. C'est "un blocus de trop", affirme Elsa, en terminale STMG.

      Les lycées Charlemagne, Paul-Valéry et Dorian étaient également bloqués selon président de l'organisation lycéenne Fidl Maximilian Raguet. Une manifestation partira à 11h00 de la place de la République à Paris", a-t-il ajouté.

      "Pas de violence, pas de blocus", a demandé sur France Inter le ministre de l'Education nationale. "Leur émotion légitime a été entendue, je l'avais souhaitée, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont rédigé une circulaire qui sanctuarise l'école et le périscolaire".

      "Je demande aux lycéens de faire attention à cette générosité qui est la nôtre, nous avons compris cette émotion", a-t-il ajouté.

      "Il ne faut pas empêcher, quand on veut la scolarisation des enfants, ses autres camarades d'être scolarisés. Donc pas de violence, pas de blocus. Je demande aux uns et aux autres d'être cohérents", a dit M. Peillon. 

      Interrogé sur le fait de savoir si le gouvernement "irait plus loin dans les règles concernant les expulsions de famille avec des enfants scolarisés", le ministre a répondu : "Non, nous sommes d'unes extrême générosité, tant mieux, c'est la tradition de la France". "Nous traitons au cas par cas. Il peut y avoir (...) des difficultés par moment, des maladresses, elles ont été corrigées".

      "Nous éviterons que ça se reproduise, mais nos procédures, le respect du droit, l'accueil de ceux qui en ont besoin, l'école ouverte à tous" permettent d'accueillir "par exemple les enfants roms sans demander l'origine, la nationalité", a fait valoir Vincent Peillon.

      Les organisations lycéennes UNL et Fidl et étudiante Unef appellent à manifester de nouveau mardi et jeudi partout en France contre les expulsions de jeunes étrangers scolarisés, illustrées par l'affaire Leonarda, jugeant que François Hollande n'a pas répondu à leur revendication d'une autre politique migratoire.

      La Fidl appelle également à "une semaine d'actions" (distributions de tracts, rassemblements, AG...) à partir de ce lundi.

      Les organisations réclament le retour de la collégienne rom Leonarda Dibrani, 15 ans, expulsée le 9 octobre du Doubs vers le Kosovo après avoir été remise à la police lors d'une sortie scolaire, et le retour de Khatchik Kachatryan, 19 ans, lycéen à Paris expulsé le 12 octobre vers l'Arménie.

      "Il y a l'école qui reprend en France, donc j'ai envie de rentrer (...). Avec ma soeur si je reviens, au moins je serai dans une famille d'accueil", a dit lundi Leonarda sur RTL.

      Elle avait auparavant, après avoir hésité, assuré de ne pas vouloir regagner la France sans ses parents, qui ont déposé un recours pour obtenir un titre de séjour.