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JJ Marie: "Le fils oublié de Trotsky"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dur d’être le fils de Trotsky quand on ne partage pas son engagement politique. Si l’histoire a retenu le nom de Léon Sedov, fis aîné du fondateur de l’armée rouge et militant de la IVe Internationale assassiné par le NKVD en 1938 dans une clinique parisienne, elle a oublié Serge Sedov, le cadet. Celui-ci, davantage passionné par son métier d’ingénieur et le sport que par le combat contre la bureaucratie stalinienne, restera en URSS après l’expulsion de son père et tentera d’y poursuivre sa vie professionnelle et familiale en demeurant un « sans parti ». Épargné pendant quelques années en raison de son apparente neutralité et de ses compétences professionnelles, mais néanmoins pestiféré, il sera finalement déporté puis fusillé le 29 octobre 1937 dans le cadre des grandes purges. Refusant d’avouer les crimes dont on l’accusait, en particulier le sabotage de son usine, il priva ainsi Staline de la satisfaction de salir une fois de plus le nom de Trotsky. Une partie du livre de Jean-Jacques Marie est consacrée aux péripéties de la contre-révolution stalinienne, l’autre à la vie de Serge Sedov, liaisons amoureuses comprises. Ceux qui connaissent bien cette période sombre et l’œuvre de Jean-Jacques Marie auront sans doute le sentiment de relire parfois les mêmes textes. En revanche l’historien nous fait découvrir la personnalité attachante d’un homme courageux et honnête qui a payé au prix fort ses origines familiales.
Gérard Delteil
Essai : Le fils oublié de Trotsky, Jean-Jacques Marie, Seuil, 2012, 17, 20 euros.