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    Un néofasciste élu gouverneur régional en Slovaquie

    Lien publiée le 11 décembre 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (afp) Marian Kotleba, nostalgique de l'Allemagne nazie, est bien connu pour ses dérapages anti-Roms.

    Un nationaliste d’extrême droite, connu pour son discours antirom, a été élu gouverneur de la région de Banska Bystrica, dans le centre de la Slovaquie, selon les résultats du scrutin publiés dimanche. L’ultranationaliste Marian Kotleba, 36 ans, a créé la surprise en battant au second tour des élections régionales ce week-end son rival du parti social-démocrate au pouvoir Smer-SD Vladimir Manka, par 55,5% des voix contre 44,5%.

    Ex-leader du groupe d’extrême droite «Slovenska Pospolitost» («Communauté slovaque»), Marian Kotleba dirige actuellement le petit parti nationaliste «Notre Slovaquie», dont les membres portent des uniformes inspirés d’uniformes nazis de la Seconde guerre mondiale. Au premier tour, Marian Kotleba n’avait obtenu que 21,3% des voix, si bien que ses chances d’être élu au poste de gouverneur étaient généralement jugées minces par les analystes.

    Instituteur de son métier, il a été interpellé à plusieurs reprises et mis en examen pour ses propos extrémistes, principalement dirigés contre la minorité rom de Slovaquie. Dans un débat télévisé pendant la campagne électorale, Marian Kotleba avait réclamé que les Roms soient privés d’allocations chômage et d’autres avantages sociaux. Les Roms représentent environ 9% des 5,4 millions de Slovaques.

    Environ 50% d’entre eux sont intégrés, l’autre moitié réside dans 650 campements pour la plupart dans l’est du pays, souvent sans eau potable ni électricité. Selon une étude des Nations Unies réalisée en 2010, 35% des Roms en Slovaquie ne terminent pas l’école primaire, 15% seulement font des études secondaires et 0,2% parviennent à l’enseignement supérieur.

    Un échec de l’intégration des Roms dès leur enfance est un lourd handicap à terme pour l’économie de ce pays, où 370 000 Slovaques sont déjà dépendants des allocations chômage, soulignent les économistes.