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Trois raffineries Total maintiennent la grève

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Lien publiée le 25 décembre 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Cela fait dix jours que les raffineries du géant pétrolier français Total sont paralysées par des grèves. Alors que deux des cinq raffineries sur le sol françaisont repris une activité normale, les sites de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), de Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) et de Feyzin (Rhône) poursuivront la grève au moins jusqu'à jeudi midi, a-t-on appris mardi 24 décembre de la Confédération générale du travail (CGT).

La CGT, à l'origine du mouvement avec Force ouvrière, réclame une augmentation de salaire mensuelle minimale de 100 euros ainsi qu'une prime annuelle de 1 500 euros et invite le groupe à négocier. Ce que Total estime avoirdéjà fait, à travers un accord signé avec trois syndicats prévoyant notamment une augmentation générale de 1,5 %, à laquelle s'ajoutent, selon Total, une augmentation individuelle de 1,2 % et une hausse de 0,8 % liée à l'ancienneté.

Les organisations syndicales refusent ces propositions, « très inférieures à celles des années précédentes », alors que la compagnie « se porte très bien », selon Éric Sellini, coordinateur CGT de Total. Le groupe avait par ailleurs relativisé ces grèves plus tôt dans le mois : décembre est « traditionnellement une période de grève », c'est notre « marronnier » avant les fêtes de Noël, avait déclaré la direction. 

Outre les deux raffineries de Total qui ont cessé la grève, trois autres raffineries exploitées par d'autres entreprises fonctionnent dans l'Hexagone. La direction de Total et le représentant du secteur pétrolier en France ont souligné ces derniers jours que l'approvisionnement n'était pas perturbé, en partie grâce à des importations.