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Le gel de l’avancement des fonctionnaires est bien sur la table
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Les Echos) L’exécutif cherche des mesures permettant de contenir la masse salariale de l’Etat. Les syndicats sont déjà vent debout.
Malgré les dénégations de Vincent Peillon, le gel temporaire de l’avancement automatique des fonctionnaires, annoncé mercredi soir sur lesechos.fr est bel et bien regardé de près par l’exécutif. Car pour atteindre l’objectif des 50 milliards d’euros d’économies annoncées d’ici à 2017, le gouvernement entend, entre autres chantiers d’économies (assurance-maladie, logement, etc.), imposer de nouveaux efforts aux fonctionnaires afin de contenir la masse salariale de l’Etat. Le sujet est évidemment explosif , sachant que le point d’indice des agents est déjà gelé depuis 2010. Une autre option est sur la table : revenir sur les 60.000 recrutements prévus à l’Education nationale sur le quinquennat, et donc sur la stabilité des effectifs de fonctionnaires (les créations de postes d’enseignants sont aujourd’hui compensées par des suppressions ailleurs).
Certains sujets clos ou tabous sont désormais rouverts
« La question des recrutements dans la fonction publique est sur la table, tout comme celle de l’avancement automatique, mais aussi celle des primes, indique-t-on au sein de l’exécutif. Rien n'est écarté. C’est tout l’intérêt de la démarche. Mais il faut d’abord poser la question de l’effort global demandé aux fonctionnaires. Puis de ce qui est faisable, et dans quel calendrier ».
Autrement dit rien n’est tranché, mais certains sujets qui paraissaient clos ou tabous sont désormais ré-ouverts. Les syndicats de fonctionnaires, qui confirment avoir eu vent de la piste du gel de l’avancement, ont fait savoir ce jeudi que c’était pour eux d'un casus belli, comme toute nouvelle mesure d’économie sur les rémunérations des agents. Pour FO, « il s’agirait là d’une déclaration de « guerre » ». « Je prends acte du démenti de Vincent Peillon. C’est une bonne chose, je veux y croire », a affirmé de son côté Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU, dans une interview au nouvelobs.fr. Mais elle a pris soin d’ajouter : « Nous pensons que de nouvelles économies ne sont pas possibles. Alors, que le gouvernement nous dise son projet pour faire taire la rumeur ». La CFDT fonctions publiques prévient qu’elle « n’acceptera aucune mesure qui vienne accroître la baisse du pouvoir d’achat des agents de la fonction publique », notamment « toute mesure qui pénaliserait les carrières».
« Le Premier ministre s’est engagé à redonner des perspectives aux personnels de la fonction publique. Toute nouvelle atteinte au pouvoir d’achat serait un reniement de cet engagement », ajoute la CFDT, qui estime que « cela augurerait mal des négociations qui doivent s’ouvrir au printemps prochain sur les carrières et les rémunérations ». Un sentiment largement partagé. De quoi en tout cas compliquer un peu plus la tâche du ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, en charge de ce chantier sensible.




