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"Le FN peut progresser" au second tour, estime un chercheur
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
PARIS, 24 mars 2014 (AFP) - Au lendemain du premier tour des municipales, Joël Gombin, doctorant à l'Université de Picardie et spécialiste du vote FN, estime que "le FN peut progresser au second tour" en tablant sur les abstentionnistes et peut-être aussi sur les électeurs de l'UMP.
Question: Comment analyser les résultats du FN au premier tour?
Réponse: "On constate dans un certain nombre d'endroits un bon maintien des candidats FN malgré leur faible implantation, alors qu'on pouvait s'attendre à un tassement par rapport à la présidentielle. Il y a une solidification, une fidélisation de l'électorat. Dans certains endroits où les candidats sont bien implantés, ils dépassent largement le score de la présidentielle, comme à Béziers, Fréjus ou Perpignan. Enfin, il y a d'autres villes où le score du FN est rendu impressionnant par l'effondrement du score des adversaires. C'est par exemple le cas à Marseille".
Question: L'abstention, dont pâtit traditionnellement le FN, est pourtant en hausse...
Réponse: "Vraisemblablement, les élections avec une forte médiatisation ont provoqué une mobilisation des électeurs dans ces villes. Le FN est en tête car les électeurs frontistes se sont plus mobilisés que les autres. Ca conforte ce qu'on a vu lors des élections partielles dans l'Oise (mars 2013) ou dans le Lot (juin 2013). Chaque fois que le FN semble en position de remporter quelque chose, l'électorat du FN se surmobilise, avec une participation en progression entre les deux tours".
Question: Le FN dispose-t-il de réserves de voix pour le second tour ?
Réponse: "Il y a des villes comme Fréjus ou Béziers ou le FN n'aura pas besoin de réserves. Mais sauf dans un scénario d'alliances qui restera assez marginal, le FN est, c'est vrai, capable de faire de très bons premiers tours, mais il n'a que peu de réserves. Il y en a toutefois une parmi les abstentionnistes du premier tour, et peut-être notamment chez ceux de gauche qui se sont abstenus, démobilisés par la politique de François Hollande, et qui peuvent se laisser tenter par un vote FN. Vu le taux de la participation, le FN n'a pas fait le plein. Par ailleurs, quand le FN arrive en tête, c'est pas impossible que des électeurs qui ont voté UMP au premier tour votent +utile+ au second tour... Il faudra voir dans quelles proportions".




