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Article mediapart sur l’Ukraine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
17 avril 2014 | Par Agathe Duparc - Mediapart.fr
Des pourparlers sur l'Ukraine se tiennent le 17 avril à Genève tandis que la situation n'a jamais été aussi confuse dans l'est du pays. L'opération antiterroriste lancée par Kiev tourne à un étrange face-à-face. Des hommes armés et masqués continuent à envahir des bâtiments officiels, alors que Moscou se défend de toute intervention.
Des villes qui basculent, avec seulement quelques milliers de manifestants réclamant la tenue d’un référendum sur la « fédéralisation » du pays et déniant toute autorité à Kiev ; des bâtiments officiels pris d’assaut par des hommes en armes dont certains sont masqués et équipés de fusils russes dernier cri ; des milices d’autodéfense qui grossissent... Depuis dix jours, le chaos s’étend dans l’est de l’Ukraine, laissant totalement désemparé le gouvernement provisoire ukrainien. La liste est longue : Kharkiv, Slaviansk, Kramatorsk, Donetsk, Lougansk, etc.
Après quelques jours d’atermoiements autour d’une « opération antiterroriste de grande ampleur » brandie mais pas encore déclenchée, Kiev s’est, semble-t-il, décidé à agir. « Une opération antiterroriste a commencé dans la région de Donetsk afin de défendre les citoyens d’Ukraine et d’arrêter la terreur et la violence », a annoncé mardi 15 avril dans la matinée le président par intérim Olexandre Turtchinov, précisant qu’elle se déroulerait « par étapes » et « de manière réfléchie ». La veille, devant les députés de la Rada (parlement), il avait au contraire évoqué la possibilité d’un référendum : « Je ne suis pas opposé à l’idée d’un référendum, mais je suis sûr qu’une majorité de gens diraient non à la partition de l’Ukraine », avait-il déclaré.
Dans la journée, une opération spéciale était déclenchée pour reprendre le contrôle de l’aérodrome militaire de Kramatorsk (20 km de Slaviansk), qui menaçait de tomber aux mains des insurgés. Des hélicoptères débarquaient des troupes, alors qu’un chasseur de l’armée survolait le secteur à basse altitude. Selon l’agence Reuters, les militaires ont été accueillis par des manifestants qui avaient dressé une barricade à l’entrée de l’aéroport où flottaient des drapeaux russes, et scandaient « Honte !!! Repartez !! »
L'agence Reuters raconte que le général Vassil Kroutov, numéro deux des Services spéciaux ukrainiens (SBU) et commandant du centre antiterroriste du SBU qui conduit l’opération aux côtés de l’armée, a alors pris la parole : « Il y a une opération antiterroriste en cours ici. Je suis ici pour vous protéger. Je m’adresse à vous en tant que citoyen de notre pays commun », lançait-il avant d’être bousculé et de perdre sa casquette, contraint de se réfugier dans un bâtiment.
Quelque temps auparavant, près d’Izioum, à 40 km au nord de Slaviansk, ce même général Kroutov tenait un discours de grande fermeté : « Il faut les avertir et s’ils ne déposent pas les armes, on va les liquider », affirmant à l'AFP que les hommes non identifiés qui ont pris le contrôle samedi dernier des points stratégiques de Slaviansk faisaient partie « des troupes spéciales du GRU (renseignement militaire russe) qui ont une grande expérience des conflits » et sont « un ennemi difficile ».
« Rien qu’hier (lundi) plus de 300 sont arrivés dans la région, la plupart étant déployés à Slaviansk », « l’agresseur utilise les populations civiles comme bouclier (...) Cela rend notre opération très difficile à mettre en œuvre, dans la mesure où nous ne voulons pas toucher les civils », ajoutait-il.
Les autorités russes, qui selon les informations de l’OTAN ont massé quelque 40 000 hommes le long de la frontière, ont immédiatement réagi. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a encore menacé d’annuler la réunion quadripartite (Ukraine/Russie/États-Unis/Union européenne) prévue, jeudi 17 avril, à Genève, en cas d’« ordre criminel » de Kiev d’envoyer les chars. Mais pour l’instant, c’est le spectre d’une guerre civile qui est agité par Moscou : « Je serai bref : l’Ukraine se trouve au bord de la guerre civile, c’est effrayant ! » a déclaré le premier ministre Dmitri Medvedev, lors d’une conférence de presse.
Dans la soirée, Vladimir Poutine a décroché son téléphone pour interpeller le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon : « La Russie attend de l’ONU et du Conseil de sécurité une condamnation ferme de ces actes anti-constitutionnels (l’opération anti-terroriste ukrainienne) », indique le communiqué du Kremlin. Puis dans un échange avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe a estimé que « l'escalade brutale du conflit avait mis le pays au bord de la guerre civile », soulignant l’importance dans ce contexte des pourparlers de Genève, jeudi 17 avril.
La veille, dans une conversation avec le président américain Barak Obama, il avait balayé toutes les accusations concernant l’intervention en Ukraine de forces russes : « Des spéculations qui sont basées sur des informations inexactes », les tensions dans l’est de l’Ukraine étant « le résultat de l’absence de volonté et de l’incapacité des autorités de Kiev à prendre en compte les intérêts des Russes et de la population russophone ».
Jeudi 17 avril la situation semblait toujours aussi chaotique et confuse dans la région, évoluant d’heure en heure, alors que l’opération antiterroriste prenait des allures de drôle de face-à-face. Une seul accrochage sérieux a été signalé dans la nuit de mercredi à jeudi : trois miliciens pro-russes ont été tués alors qu'ils tentaient de prendre une base de la garde nationale ukrainienne à Marioupol près de la mer d'Azov. Sur sa page Facebook, le ministre ukrainien de l'intérieur, Arsen Avakov, raconte la tentative d'assaut.
Les villes insurgées de l'est de l'Ukraine
Depuis le début de la crise, les médias russes suivent en boucle les événements en particulier Perviy Kanal, la chaîne officielle, surnommée par l'opposition la "boîte à zombies" qui a envoyé de nombreux journalistes sur place.
- SLAVIANSK
Mercredi matin, selon l’agence Itar-Tass, une colonne de blindés est bien entrée dans la ville de Slaviansk. Mais les militaires qui se sont installés devant le bâtiment de la municipalité avec leur quatre blindés légers étaient sur le point de passer du côté des insurgés qui, samedi dernier, ont proclamé une « République populaire de Donetsk ». « Nous les avons laissés passer (..) Maintenant nos activistes leur apportent un déjeuner et les nourrissent. Ensuite ils décideront : soit ils restent avec nous, soit ils s’en vont », a expliqué Viatcheslav Ponomarev le maire de la ville, élu il y a peu par les partisans de la « fédéralisation ».
Selon lui, les militaires ont le choix : « soit s’enrôler dans les rangs de la Milice populaire du Donbass, soit laisser leur armes et leur matériel technique et s’en aller ». Des ralliements auraient déjà eu lieu, parmi la 25e brigade de parachutistes. D’autres troupes fidèles à Kiev seraient toujours massées aux abords de la ville. Un tweet d’Euromaïdan signale, photo à l’appui, la présence de véhicules capturés par les « terroristes » sur lesquels flotte un drapeau russe :
La veille, la chaîne Perviy Kanal avait montré comment, « sans armes », le peuple avait érigé des barricades de fortune pour empêcher les militaires de pénétrer dans la ville.
- KRAMATORSK
Après la prise de l’aérodrome militaire, les forces armées ukrainiennes sont en partie entrées, mercredi matin, dans la ville de Kramatorsk. Quelque 300 hommes seraient déployés aussi aux alentours. La chaîne Pervyi Kanal a diffusé des images de soldats dépités, pris à partie par des habitants du coin (voir ci-dessous) qui leur demandent ce qu'il font ici et « où sont les terroristes ? ». « On nous a donné l’ordre, nous sommes ici. Voilà tout ! Nous sommes pour la paix », répond l’un d’entre eux. La chaîne russe ne fait état que d'une "victime" : une voiture ayant été mitraillée.
Au centre de Kramatorsk, la situation est confuse. Le site de la radio Ekho Moskvy qui s’appuie sur des témoins indique que les équipages de six blindés légers se seraient ralliés aux activistes pro-russes. Sur Perviy Kanal, on voit une foule plutôt décontractée, avec des enfants, entourant les militaires. Plusieurs dames, très émues, se réjouissent que les « gars » aient décidé de ne pas obéir aux « ordres criminels de Kiev ».
Mercredi, le ministère de la défense ukrainien se refusait à confirmer ces prétendues fraternisations entre forces armées et insurgés. Une autre version était donnée par l’agence Interfax Ukraine : six blindés auraient été bloqués au centre de Kramatorsk, puis saisis par des « représentants des groupes de diversion terroristes russes » – et leurs occupants désarmés. Les véhicules se dirigeraient désormais vers Slaviansk. Quant aux photos et films qui montrent des drapeaux russes plantés sur les véhicules militaires ukrainiens, à Kiev, certains expliquent qu’il s’agit d’une stratégie de diversion pour mieux s’attaquer à l’ennemi. Le ministre par intérim, Mikhaïl Koval, a annoncé vouloir se rendre sur place afin « d’étudier la situation ».
- DONETSK
Selon Interfax Ukraine, des hommes armés non identifiés se sont emparés, mercredi matin, du bâtiment de la mairie, sans un seul coup de feu. Quelque temps auparavant, le maire Alexandre Loukiantchenko s’était entretenu avec des représentants de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui était la veille à Slaviansk. Les « assaillants » ont pu pénétrer librement dans les bâtiments, se saisissant de documents et d’ordinateurs qu’ils ont ensuite sortis des lieux. Selon le portail internet de Donetsk OstroV qui publie une photo (voir ci-dessous), les fonctionnaires présents ont même été invités à rester sur place, alors que des « pourparlers » étaient en cours « pour clarifier leurs revendications et résoudre la situation ». Plus tard, en fin de matinée, le site KID indiquait que les hommes armés appartenaient à une organisation paramilitaire « Oplot », et qu'ils exigeaient qu'un référendum sur la fédéralisation de l’Ukraine soit organisé le 12 mai prochain, avant les élections présidentielles du 25 mai.
Il y a quelques jours, les bâtiments de l’administration régionale avaient été occupés par d'autres hommes armés. Mardi soir, un reportage de Perviy Kanal montrait une petite foule rassemblée sur la place centrale où un énorme écran de télévision avait été installé pour permettre aux contestataires de regarder la télévision russe, alors que les télévisions pro-Kiev « disent des mensonges ».
Réunion à Genève
- LOUGANSK
Dans cette ville, les bâtiments de la police et des services spéciaux sont déjà aux mains des insurgés. Mardi 15 avril, des milices d’autodéfense tentaient de retourner de leur côté quelques militaires envoyés en éclaireurs par Kiev et dont les blindés étaient postés aux abords de la ville. Perviy Kanal donnait ainsi les extraits d’une discussion animée avec celui qui était présenté comme le commandant d’une unité de parachutistes (voir ci-dessous). « Je ne vous souhaite que du bien. Je vous défendrai jusqu’à la dernière goutte de mon sang ! » promettait-il. « Nous défendre contre qui ? » lui demandait un petit groupe de personnes. « D’une agression extérieure » répondait-il. « Mais quelle agression extérieure. Montrez-nous ! Regardez autour de vous ! » lui rétorquait-on. Mercredi, le ministère de la défense ukrainien a annoncé que deux soldats avaient été capturés dans la région de Lougansk par des hommes armés.
La veille, la même chaîne avait diffusé un long reportage au centre de la ville où campent des milliers de protestataires. Alexei Mozgovoï, chef du bataillon d’autodéfense de la ville, expliquait avoir lancé un ultimatum aux autorités de la région, prenant fin mercredi 16 avril. « Le gouverneur doit faire une déclaration pour dire que la région de Lougansk n’obéit plus aux ordres de Kiev, que nous considérons comme illégitime. Enfin, le gouverneur doit reconnaître que nous sommes un mouvement populaire légitime, et s’engager à ce que personne ne nous traite plus jamais de séparatistes ni de terroristes. »
Le reportage insistait sur la situation sociale explosive. « Aujourd’hui les charges pour un appartement de trois pièces, chauffage compris, atteignent 700 grivnas. Alors que la retraite minimum est de 1000 grivnas. Vous pouvez en tirer les conclusions que vous voulez ! » s’emportait une femme. « Ici, il n’y a que des citoyens d’Ukraine qui sont fatigués de vivre dans la misère », ajoutait un homme, brandissant son passeport ukrainien.
Alors que la contagion s’étend, la réunion quadripartite de Genève s’annonce tendue. Pour le gouvernement de Kiev, il ne saurait être question de discuter du fédéralisme, comme l’a déclaré à l’AFP Yuri Klymenko, l’ambassadeur ukrainien auprès de l’Onu à Genève.« L’objectif principal est une désescalade de la situation. L’Ukraine ne va pas discuter d’affaires internes », a-t-il prévenu. Kiev compte « présenter à la communauté internationale des preuves vastes et complètes montrant l’implication des forces spéciales russes »et souhaite mettre sur la table la question « de la reprise du commerce et des relations économiques » avec la Russie.
De leur côté, les Russes qui ne reconnaissent toujours pas la légitimité du gouvernement de transition à Kiev continuent à nier tout interventionnisme en Ukraine. Jeudi, lors de sa grande opération de communication annuelle retransmise sur toutes les chaînes de télévisions et radios (la 11e édition de "ligne directe", un exercice durant lequel le président russe répond aux questions préalablement filtrées des citoyens - voir ici), Vladimir Poutine a répété que ces accusations étaient des « bêtises ». « Dans le sud-est de l'Ukraine, il n'y a aucune formation militaire russe, aucun instructeur militaire », a-t-il dit, ajoutant qu'en déclenchant une opération spéciale le pouvoir ukrainien avait commis un « crime très sérieux ».
Lundi, le chef de la diplomatie Sergeï Lavrov a affirmé ne pas « se mêler des affaires intérieures de l’Ukraine ». « C’est contraire à nos intérêts. Nous n’avons là-bas aucun agent, ni du GRU ni du FSB. On nous dit le contraire, et nous disons dans ce cas : "présentez les preuves". Mais il ne se passe rien ! » a-t-il expliqué. Le lendemain, il plaidait pour « la mise en place d’une réforme constitutionnelle en Ukraine qui tiendrait compte des intérêts de toutes les régions du pays ».
Cité par l'AFP, Dmitri Medvedev a déclaré mardi que « le dialogue avec toutes les régions est la seule voie possible pour l’Ukraine », appelant les Occidentaux à mettre la main à la poche pour sauver le pays de la catastrophe économique. « Tous ceux qui disent qu’il faut aider l’Ukraine devraient enfin faire quelque chose. Je veux parler de nos partenaires européens et de nos partenaires d’outre-Atlantique », affirmant que les différents rabais accordés sur le prix du gaz avaient permis à l’Ukraine d’économiser plus de 100 milliards de dollars au cours des vingt dernières années.
Dans les médias pro-poutiniens, la théorie d’un gouvernement ukrainien manipulé en sous-main par les Occidentaux et leurs services secrets s'est largement répandue. Fait assez rare, la Maison Blanche a confirmé lundi 14 avril – voir la dépêche de Reuters – que le directeur de la CIA John Brennan s’était bien rendu à Kiev le week-end dernier dans le cadre « d’un déplacement en Europe ». Voilà plusieurs jours que l'information agitait les médias russes. « Les visites de haut niveau des responsables du renseignement sont un moyen habituel pour promouvoir la coopération mutuellement bénéfique en matière de sécurité, y compris la collaboration entre les services de renseignement américain et russe qui remonte aux débuts de la fin de la guerre froide », a répondu le porte-parole américain.
La chaîne Perviy Kanal ainsi que Rossia 24 ont diffusé, lundi 14 avril, une interview d’Alexandre Iakimenko, ancien chef du SBU (services secrets ukrainiens) dans le dernier gouvernement du président déchu Viktor Ianoukovitch. Il mettait en cause Valentin Nalivaïtchenko, son successeur à la tête du SBU : « Nous avons reçu des informations selon lesquelles Nalivaïtchenko avait été enrôlé par la CIA durant son poste de consul général à Washington »,affirmait-il, ajoutant que le nouveau chef du contre-espionnage ukrainien, Valery Kondratiouk, était également un espion américain et qu’il avait servi d’intermédiaire lors du recrutement aux États-Unis de Nalivaïtchenko. Sans cependant fournir aucune preuve.