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Grande Bretagne: « No2EU – Yes to workers rights » !

international

Lien publiée le 22 mai 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-en-grande-bretagne-il-existe-un-non-de-gauche-a-l-union-europeenne-du-capital-no2eu-yes-to-workers-r-123693932.html

Editorial du Morning Star, quotidien communiste britannique

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Une vague d'apathie balayera la Grande-Bretagne demain, alors que moins d'un électeur sur trois envisage de voter aux élections européennes.

C'est compréhensible, presque louable.

La plupart des gens sentent que ce « parlement » itinérant est un simulacre, la vitrine pseudo-démocratique d'une Union européenne qui est fondamentalement anti-démocratique et contre le monde du travail.

Il n'a pas le pouvoir de proposer des lois ou de nouveaux impôts, et on peut laisser traîner ses amendements jusqu'à leur faire perdre toute effectivité. Le seul véritable pouvoir de ce salon de thé – forcer la démission de la Commission européenne – est une option « nucléaire » qui pousse l'UE au statu quo institutionnel, avec des députés encouragés à rester dans leur bonne planque.

Le véritable pouvoir dans l'UE se trouve entre les mains des ministres des Etats-membres au Conseil européen, des commissaires non-élus et d'une Banque centrale européenne (BCE) qui n'a de comptes à rendre à personne, comme la mal-nommée Cour européenne de justice.

Avec le député européen moyen en Grande-Bretagne prétendant représenter plus de 750 000 personnes, la démocratie élective à cette échelle est trop grand pour qu'un lien organique, sensé existe entre les électeurs et les élus.

Ce schéma institutionnel n'est en rien un hasard.

Il a été dessiné pour s'assurer que la philosophie économique néo-libérale de l'UE et ses traités fondamentaux et ses institutions ne peuvent être cassées par la volonté démocratique des peuples d'Europe.

Les monopoles capitalistes d'Europe doivent être libres de faire circuler le capital, le travail, les biens et les services sur tout le continent afin de maximiser leurs profits.

Avec à sa tête la baronne Ashton, haut-représentant de l'UE au Affaires étrangères qui est arrivée à cette position sans avoir laissé la moindre trace dans le passé, sans avoir été élu par quiconque à quelque poste que ce soit, l'UE s'efforce d'imposer sa doctrine néo-libérale au reste du monde.

C'est elle qui a rejoint les fauteurs de guerre américains en attisant les manifestants à Kiev afin de renverser le gouvernement élu de l'Ukraine, sachant que les éléments nationalistes et fascistes mèneraient la charge.

Et la réaction des principaux partis britanniques à une UE qui s'affiche si clairement pour l'austérité, les privatisations et un tournant militariste à l'est, s'intégrant au « basculement » stratégique américain en Asie ? Silence.

Rien sur les souffrances infligées à des millions de travailleurs, leurs familles venant d'Espagne, du Portugal à la Grèce et Chypre.

Rien sur les jugements de la Cour de justice européenne dans les affaires Viking, Ruffert, Laval et Luxembourg qui sapent les droits des travailleurs, les droits syndicaux dans tous les États-membres.

Rien sur la militarisation de l'UE, alors que ses structures militaires collaborent toujours plus étroitement avec celles des Etats-unis et de l'OTAN.

Au contraire, tout ce que nous avons du côté des Travaillistes, des Libéraux-démocrates, de Plaid Cymru (les nationalistes gallois), du SNP (les nationalistes écossais), c'est une tonne de sornettes européistes qui semblent tout droit sortis d'un bureau bruxellois.

Les Tories (conservateurs) ont été plus ambigus car, tout comme l'UKIP, ils défendent le néo-libéralisme mais veulent protéger les boursicoteurs, les spéculateurs de la City de Londres de toute régulation européenne.

Cela ne laisse qu'un choix progressiste aux électeurs dans les circonscriptions d'Ecosse, Pays de Galles, Londres, au Yorkshire, au Nord-ouest, dans les Midlands de l'ouest et de l'est en Angleterre demain si ils veulent voter contre le militarisme, l'austérité et les privatisations de l'UE.

Un vote pour « No2EU – Yes to Workers rights » * est un vote de gauche contre l'UE, le grand capital et la droite.

Dans les autres circonscriptions, chaque voix qui compte contre les Tories, les Libéraux-démocrates, l'UKIP et les fascistes sera importante.

* No 2 EU – Yes to Workers rights (Non à l'Union européenne – Oui aux droits des travailleurs) est une coalition composée de leaders syndicalistes, d'activistes associatifs, de militants politiques de gauche. Les communistes participent à cette formation qui propose une critique radicale de l'Union européenne du capital, sur des positions de gauche, de classe