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Le Paon prend les grévistes de la SNCF pour des cons !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
PARIS, 18 juin 2014 (AFP) - Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT, a concédé mercredi des améliorations dans la réforme ferroviaire en débat à l'Asemblée nationale et qui fait l'objet d'une grève à la SNCF, jugeant qu'il "semblerait que le gouvernement tienne compte de ce rapport de force".
Des cheminots de la SNCF sont en grève depuis huit jours, à l'appel de la CGT et de SUD-Rail, contre le projet de loi visant à regrouper leur entreprise et Réseau ferré de France (RFF).
"Grâce à notre action, des amendements ont été déposés et il semblerait à l'heure qu'il est que le gouvernement tienne compte de ce rapport de forces qui s'est instauré", a déclaré M. Lepaon sur France Inter.
"Maintenant, il faut que les amendements soient écrits de manière précise, qu'ils soient débattus à l'Assemblée nationale et qu'ils soient votés", a-t-il poursuivi.
La CGT veut notamment que le "besoin d'un service public ferroviaire" soit inscrit dans la loi. Sur ce point, M. Lepaon observe des avancées entre "le premier projet de loi et celui qui est débattu".
Sur la question du "statut des personnels", "c'est une décision qui est inscrite aujourd'hui dans le projet de loi" mais "il faut que la loi soit extrêmement précise" pour éviter des interprétations lors de la "mise en oeuvre", a-t-il estimé.
Thierry Lepaon souhaite aussi que des amendements "d'harmonisation sociale" et sur "la question de la dette" soient intégrés au projet de loi qui, selon lui, prépare "la privatisation du transport ferroviaire".
Le secrétaire général de la CGT a exprimé ces revendications au président François Hollande dans une lettre la semaine dernière. "On n'a toujours pas aujourd'hui de réponse, ce qui est profondément navrant", a-t-il déploré.
"Tout a été fait, de notre côté, pour éviter" la grève, a affirmé M. Lepaon qui a ajouté: "Comment on en sort ? On en sort par la négociation, c'est la seule solution."
Au-delà de la réforme ferroviaire, la CGT attend "des négociations véritables" avec la direction de la SNCF "sur les salaires, sur l'emploi, sur le déroulement de carrière et sur les conditions de vie et d'emploi des cheminots".
Enfin, M. Lepaon "conteste" les taux de grévistes communiqués quotidiennement par la SNCF (14,1% mardi). C'est une "opération de communication", a-t-il dénoncé, "pour nous faire croire que peu de salariés de la SNCF sont concernés par le mouvement".




