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Le revenu agricole en déconfiture en 2013
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
PARIS, 1 juil 2014 (AFP) - C'est encore pire que redouté : le revenu moyen des agriculteurs a fondu de près d'un quart en 2013 et même de moitié pour les grandes cultures, les plus touchées même si les élevages restent les plus démunis.
Selon la Commission des comptes de l'Agriculture nationale (Ccan), réunie mardi, la baisse globale dépasserait 22% par rapport à 2012 (contre 18,6% avancés lors des premières estimations en décembre): ainsi, le revenu moyen d'un actif agricole avant impôts atteint 27.900 euros sur l'année contre 35.900 en 2012, un plongeon de 8.000 euros avec de grandes disparités.
Hormis la viticulture et l'arboriculture qui ont enregistré une année plutôt bonne, avec un revenu respectif de 51.800 euros et 37.800 euros, toutes les productions sont affectées par la baisse pour atteindre 56% chez les céréaliers.
Habituellement considérés comme privilégiés, ils sont les plus concernés cette fois par la correction avec un plafond moyen de 22.100 euros par exploitant, contre plus du double en 2012.
Pour Guy Vasseur, président des Chambres d'agriculture joint par l'AFP, cette dégringolade s'explique par la baisse des cours mondiaux des céréales, qui avaient flambé en 2012 sous l'effet notamment de la sécheresse aux Etats-Unis, et de la hausse du coût des intrants (engrais, semences, etc).
"Au niveau de charge actuel, si on descend sous les 160 euros la tonne, on passe sous le seuil de rentabilité", prévient-il. Actuellement, la tonne de blé s'échange autour de 180 euros sur le marché à terme européen.
"Cette situation est d'autant moins bien vécue que l'éventualité d'une amélioration est très improbable en 2014", indiquent dans un communiqué les Associations de producteurs de blé (AGPB) et de maïs (AGPM). "La nouvelle campagne céréalière s'annonce économiquement incertaine" en raison des très bonnes perspectives mondiales qui poussent les prix à la baisse et de "la forte réduction des soutiens européens prévue dans la nouvelle PAC".
- Haro sur la grande distribution -
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Simultanément, la descente vers les profondeurs se confirme pour les filières animales, déjà en difficulté depuis plusieurs années, justement à cause du prix des céréales et de l'alimentation animale. Pour les volailles, le revenu annuel plafonne à 14.300 euros, une baisse de près de 50% par rapport à la moyenne 2010-2012, note la Coordination rurale (syndicat minoritaire) qui dénonce "un revenu misérable".
Les producteurs d'oeufs en particulier sont concernés par cet effondrement. "Après des années difficiles dues aux mises aux normes, la production est repartie à la hausse depuis 2012 entraînant la baisse du prix de l'oeuf", explique le syndicat.
La situation reste critique pour les éleveurs bovins, dont le revenu atteint 19.200 euros contre 21.400 en 2012, pour les ovins (17.100 euros contre 18.400 euros en 2012), pour les producteurs de lait (23.100 euros) et de porcs (37.600 euros).
"Il ne faudra pas s'étonner d'enregistrer une baisse du nombre de producteurs, comme on l'a vu déjà avec le porc, et une hausse des importations ", regrette M. Vasseur.
Même quand les prix de vente ont augmenté, comme pour le lait ou le porc, "les prix payés au producteur ne suffisent pas à compenser la hausse des charges", accuse la Coordination rurale.
La Fédération des éleveurs bovins (FNB) a dénoncé régulièrement les prix d'achat cassés de la grande distribution, inférieurs aux coûts de production, qui laissent certains producteurs avec un revenu d'à peine 1.000 euros par mois.
La Confédération paysanne, autre syndicat minoritaire, souligne que les éleveurs de bovins viande ont un revenu inférieur de 40% à la moyenne - 47% pour les éleveurs d'ovins.
"Les financements publics sont en baisse" note-t-elle, mais avec "les 15,4 milliards de la PAC il serait possible de faire le choix d'une politique ambitieuse, protégeant l'agriculture française et européenne" estime-t-elle, plutôt que "de se concentrer sur la signature d'accords de libre échange".
Enfin, le ministère de l'Agriculture a annoncé "un approfondissement des estimations du secteur viticole" pour tenir compte des évolutions très contrastées selon les exploitations et les régions.