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Prison ferme pour 3 interpellés lors de la manif de samedi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Pour deux des prévenus, un mandat de dépôt a été ordonné en comparution immédiate, lundi. Une quarantaine de personnes avaient été placées en garde à vue à l'issue des débordements de samedi, à Paris.
Trois personnes interpellées lors des violences en marge d’une manifestation propalestinienne interdite samedi à Paris ont été condamnées lundi soir à deux mois de prison ferme, les premières condamnations après ces incidents.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné en comparution immédiate trois hommes à quatre mois de prison, dont deux avec sursis, et ordonné contre deux d’entre eux, âgés de 42 et 25 ans, un mandat de dépôt, c’est à dire l’incarcération immédiate. Le troisième, âgé de 18 ans, a été laissé en liberté.
Le procureur avait requis contre les deux premiers des peines respectivement de huit mois dont quatre avec sursis et huit mois dont cinq avec sursis et de neuf mois dont cinq avec sursis contre le troisième, peines assorties d’un mandat de dépôt pour les trois.
Les deux plus jeunes, étudiants, avaient été interpellés bien à l’écart de la manifestation, qui n’avait pas quitté la place de la République, alors qu’ils se dirigeaient avec un petit groupe vers le quartier du Marais, qui abrite plusieurs synagogues et de nombreux commerces de la communauté juive. L’un était accusé d’avoir lancé à la figure d’un CRS un morceau de tube de carton, occasionnant une ITT de trois jours au fonctionnaire de police, et l’autre avait une bouteille de white spirit dans son sac.
Le premier a nié avoir jeté son projectile sur le fonctionnaire et dit avoir été «dépassé par les événements». Le second, affirmant à l’audience sa proximité avec le Front national, a dit avoir voulu aller vers le Marais pour «provoquer la Ligue de défense juive» mais n’avoir pas touché à sa bouteille inflammable «quand j’ai vu qu’il y avait du conflit».
«RISQUES DE RENOUVELLEMENT»
Le troisième homme, interpellé lors d’un contrôle dans le métro République avec deux canifs et un bombe de défense lacrymogène dans son sac, a assuré avoir voulu«regarder de loin par curiosité» la manifestation en entendant une annonce dans sa rame de métro à République alors qu’il se rendait au marché aux puces.
Le tribunal a justifié les mandats de dépôts par les «risques de renouvellement» pour le plus âgé, au casier judiciaire chargé, et compte tenu «de la gravité des charges et de votre cursus, qui fait que vous auriez du vous rendre compte qu’il ne fallait pas aller» à cette manifestation interdite pour l’étudiant de 25 ans. Le plus jeune a été laissé libre «compte tenu de votre très jeune âge et d’un phénomène d’entraînement».
Soixante-cinq personnes avaient été interpellées en marge de la manifestation, dont 41 ont été placées en garde à vue. 21 ont finalement bénéficié d’un classement sans suite pour absence d’infraction ou caractérisation insuffisante. La garde à vue de huit avait été prolongée, deux autres ayant vu leur garde à vue levée avec poursuite d’enquête.
Deux personnes feront l’objet d’un rappel à la loi et cinq seront jugées ultérieurement (notamment pour organisation d’une manifestation illicite ou port d’arme prohibé).
Entre 4 000 et 10 000 personnes, selon les estimations respectives de la police et des organisateurs, avaient bravé samedi l’interdiction de manifester décidée par la préfecture de police en raison, selon elle, de risques de troubles à l’ordre public.
Le rassemblement, toléré malgré tout sur la place de la République bouclée par les forces de l’ordre, avait donné lieu à des heurts lorsque des petits groupes ont commencé à lancer des projectiles sur les CRS et gendarmes. Mais les débordements ont été dans l’ensemble contenus par les forces de l’ordre.
Lors du rassemblement, de jeunes hommes hissés sur le monument de la République ont brûlé un drapeau israélien. Une poignée de manifestants ont mimé le geste de la quenelle, signe de ralliement des partisans du polémiste Dieudonné, ou fait le salut hitlérien. Des croix gammées ont été taguées sur la pierre du monument.