[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Biscuiterie Jeannette: les salariés mobilisés

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 30 juillet 2014

    Tweeter Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    AFP, 28 juillet 2014 :

    Le tribunal de commerce de Caen annoncera vendredi sa décision pour l’avenir de la biscuiterie Jeannette de Caen mais les salariés, qui occupent l’usine, ne sont pas prêts à s’en laisser déposséder, a-t-on appris lundi auprès de la CGT. Les salariés de l’usine de madeleines Jeannette de Caen, liquidée en décembre 2013, occupent depuis février l’usine qu’ils entretiennent et où ils relancent régulièrement la production, en attendant un éventuel repreneur.

    Mais leur dernier espoir, le projet d’un entrepreneur franco-portugais, Georges Viana, n’a pas abouti. "Le projet n’a pas trouvé les financements des banques malgré les soutiens", a indiqué lundi à l’AFP Franck Mérouze (CGT). Il prévoyait de reprendre 16 salariés au départ pour un modèle économique basé sur 28 salariés, et envisageait un transfert de la production à Pont-l’Évêque (Calvados).

    Lundi matin à l’issue de l’ultime audience devant le tribunal de commerce de Caen il ne restait que des offres de reprise de la marque ou de l’outil industriel, a expliqué le syndicaliste.

    "L’entreprise Jeannette ne va pas survivre à cet épisode", a-t-il dit. Le tribunal rendra vendredi 1er août sa décision, mais quoi qu’il en soit les salariés, "amers" après cette ultime infortune, ont décidé de continuer le combat, a-t-il assuré. "On est retranchés dans l’usine, elle est occupée 24 heures sur 24, il est hors de question qu’on laisse s’échapper l’outil industriel", a affirmé M. Mérouze. Depuis le 20 février, 23 des 37 anciens salariés se relaient pour occuper l’usine, et ils ont déjà empêché la vente aux enchères de leurs machines, prévue le 21 février.