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Environ 280 sans-logis occupent deux immeubles en Seine-Saint-Denis
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp)
Environ 280 sans-logis occupent depuis plusieurs jours deux immeubles en Seine-Saint-Denis, un département défavorisé où hébergements d’urgence et logements sociaux sont particulièrement engorgés, selon l’association Droit au logement (DAL) qui les épaule.
A Bagnolet environ 200 hommes, dont de nombreux Maliens, ont trouvé refuge depuis une dizaine de jours dans un immeuble de bureaux inoccupé, anciennement utilisé par Pôle Emploi, a constaté un journaliste de l’AFP.
«On demande un logement, un hébergement», explique l’un de leurs porte-parole, Yacouba Camara, assis dans le parking du bâtiment, une vaste pièce aux murs de béton où sèche le linge des occupants. Dans ce squat bien ordonné, des matelas ont été posés à l’étage pour les nuits, et la cuisine est en cours d’installation.
Ces sans-logis, plusieurs fois expulsés depuis deux ans des communes voisines, se désignent comme le «collectif des Bara», du nom de l’un des plus importants foyers de travailleurs migrants, à Montreuil. Aucune solution d’hébergement ne leur a été proposée, malgré leurs démarches, du fait de l’engorgement des structures d’accueil en région parisienne, déplorent-ils.
Par ailleurs, le DAL a annoncé qu’environ 80 personnes sans logement, dont quelques familles, occupent depuis six jours un immeuble de bureaux, propriété du ministère du Travail, à Aubervilliers.
Ces personnes, dont une partie de sans-papiers, avaient dû quitter leur logement après des expulsions en septembre et avril, et un incendie en juin, qui avait fait trois morts. Elles campaient depuis dans la rue, «dans le froid et la pluie», a déclaré l’un des occupants, Inza Koné, à l’AFP.
«Beaucoup sont prioritaire DAHO (Droit à l’hébergement opposable), sans avoir reçu la moindre proposition, et la préfecture et le Ministère du logement n’ont jamais accepté de les héberger, malgré les interpellations du DAL», affirme l’association.
Le département populaire de la Seine-Saint-Denis est, selon le DAL, celui qui enregistre le plus grand nombre d’expulsions forcées, «1700 en 2011, soit 15% des expulsions manu militari exécutées en France».