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Projets inutiles, la lutte continue au Testet (Tarn)
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Barrage de Sivens : l’occupation recommence
opposants au projet de barrage de Sivens ont réoccupé, hier, la zone humide du Testet. Ils étaient près d’une centaine à faire face aux forces de l’ordre.
Après les escarmouches du matin entre opposants au barrage et forces de l’ordre, le calme est revenu hier dans l’après-midi. Les gendarmes se sont postés à l’ombre, d’un côté de la route D132 ; les « zadistes » poursuivant leur occupation de l’autre côté, autour d’une caravane. Ils l’avaient implantée vendredi soir, la veille des Rencontres d’été organisées par le collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet.
L’action qu’ils ont menée, hier, avait bien été planifiée. Les opposants avaient prévenu. Ils étaient toujours aussi déterminés à poursuivre leur lutte pour empêcher la réalisation de ce barrage.
Routes barrées
Le 1er septembre, le déboisement nécessaire à la mise en chantier doit débuter. Ils étaient donc une petite centaine présents sur le site dès lundi matin, malgré l’arrêté d’interdiction de circuler sur la zone. Face à eux, 70 gendarmes issus de la compagnie de Gaillac, le PSIG et des éléments venus de compagnies voisines.
Deux vigiles d’une société de sécurité gardent aussi l’entrée de la route vers Sivens à hauteur de la D999. Le pied de la forêt de Sivens ressemble un peu à un camp retranché. Mais les « Zadistes » ont anticipé. Tant qu’ils n’ont pas reçu d’avis d’expulsion, ils savent qu’ils peuvent poursuivre leur occupation. De façon plus ou moins calme.
Risque de dérapage
Du côté de la D32, le conseil général a décidé de barrer la route dès 9 h 30. Une décision qui aurait pu faire dégénérer la situation. Les camions du département étant obligés de passer devant le campement. Des passages vécus comme une provocation par les opposants et attisant la tension entre quelques-uns et les gendarmes.
Du côté de la préfecture et du conseil général, on ne s’est pas soucié des risques de dérapage. Les gendarmes ont tenté de préserver l’ordre et défendre les camions tant bien que mal. Le face-à-face s’est parfois transformé en mêlée générale.
Dans le même temps, les forces de l’ordre ont escorté des naturalistes venus faire de nouveaux prélèvements de batraciens. L’occasion pour les gendarmes et opposants de continuer à jouer au chat et à la souris dans la zone humide.
Avec là aussi quelques altercations qui ont donné lieu à au moins deux interpellations. « La présence des naturalistes confirme bien l’intention de la compagnie des coteaux de Gascogne de déboiser dès septembre, estime Ben Lefetey du collectif Testet. Mais nous, on n’a pas de réponse sur le coût véritable du projet (NDLR : 8 millions € annoncés), qui va payer l’eau... J’espère que les pouvoirs publics n’attendent pas que cela dégénère sur le terrain pour se remettre autour d’une table. »
Le Conseil Général ne s’est pas exprimé hier sur le sujet tandis que la préfecture indiquait ,après avoir rappellé le respect des règles de procédure dans ce dossier, que « force doit rester à la loi ».
Néanmoins, les opposants sont toujours là.
Grève de la faim
Mercredi, des opposants au barrage issus du collectif du Testet devraient entamer une grève de la faim afin de réclamer un débat contradictoire avec le conseil général et la CACG sur le projet.
Le barrage
Ce barrage dont le maître d’ouvrage est le conseil général est aménagé par la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG). Il est destiné principalement au soutien d’étiage et à l’irrigation agricole . Les opposants contestent son intérêt et son coût ainsi que son impact sur la zone humide du Testet. Patrick Guerrier
Source : http://www.ladepeche.fr/article/201...
http://www.collectif-testet.org/





